Forum en lien avec le jeu Nacridan
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Berom était exténué : il avait marché toute la journée et la précédente également ! Une escorte l'avait amené dans le bled le plus paumé de la péninsule de Tonak visiblement : un port sans littorale, une aberration parmi d'autres. Pour sa peine, il n'avait reçu que quelques misérables pièces d'or : la vie d'homme honnête n'était définitivement pas faite pour lui... Dans un élan de génie, il se dit que son salaire suffirait finalement bien assez pour oublier sa condition, à grand coup de choppe de bière à l'auberge du village !
[…]
Un jeune humain déboula dans la taverne de Port-Levant : « Il est arrivé ! Il est là..! Venez... Venez voir ! »... Deux autres jeunes sortirent alors en trombe rejoindre l'énergumène qui avait déjà disparu, s'en étant retourné à l'extérieur aussi vite qu'il était apparu. La serveuse, qui apportait sa troisième bière à Berom, failli perdre le contrôle de son plateau au passage des troublions.
« Qu'est-ce qui leur prend ? La questionna l'homme.
- Vous n'êtes définitivement pas du coin vous : maître Tarlnaïk vient réapprovisionner les stocks du village.
- Et..?
- C'est un marchand et réputé en plus... Il transporte souvent des équipements rares et de grandes valeurs. Il utilise pour ça des tortues géantes dressées : les siennes sont gigantesques ! Quand il arrive en ville, il reste souvent la nuit à l'auberge et les jeunes aiment bien écouter ses histoires : elles sont truculentes... On dit qu'il va se retirer pour un temps, alors les gens du coin veulent profiter de son dernier passage avant longtemps. »
Alors que la femme se dirigeait déjà vers la prochaine table à servir, la bouche de Berom prononça d'un ton narquois et moqueur « Pfff, ah oui c'est vraiment très intéressant ! », mais la lueur dans ses yeux signifiait qu'il le pensait pourtant...
[…]
Tarlnaïk supervisait le déchargement de sa caravane :
« Attention, cette caisse RenfeRme un diadème d'une tRès gRande qualité ! C'est une commande spéciale qui m'a été faite pas le bouRgmestRe : c'est le 16ème anniveRsaiRe de sa fille demain... J'ai bien cRu que je n'aRRiveRais jamais à l'heuRe, avec tout ce tRafic au dépaRt de Tonak ! Je me souviens maintenant pouRquoi je n'empRunte d'habitude JAMAIS cette paRtie de la Route commeRcial NoRd !! » Le marchand était connu pour son tempérament prompt à l'emportement et légèrement bourru.
« Vous allez séjourner à l'auberge quelques temps ? Lui demanda le responsable des écuries du comptoir commercial, occupé derrière lui à se curer les dents tandis que le garçon d'écurie suait sang et eaux pour finir le déchargement avant que le soleil ne se couche définitivement.
Se tournant à peine pour lui répondre :
- Non, pas cette fois : je dois RepartiR au petit matin. Je vais demander aux pRêtRes du temple de me Renvoyer à Tonak, où je dois RécupéRer quelques commandes à la guilde des aRtisans. Je paRtiRai aux pRemièRes lueuRs, donc j'aimeRais bien qu'on en finisse avec cette Réception : où sont les papiers ? »
Il ne l'aimait pas. Il n'aimait aucun tir-au-flan. Tarlnaïk revint à la surveillance du déchargement.
Une ombre semblait alors avoir disparue : avant qu'il ne se tourne, elle était là, quasiment à l'extérieur de son champ de vision. Bizarre, il avait vraiment l'impression que quelque chose se trouvait là, immobile, un instant plus tôt, dans cette endroit mal éclairé... Revenant malgré tout au pauvre malheureux : « Mon gaRçon, dépêche-toi si tu veux bien : la lumièRe décline déjà et j'ai d'autRes affaiRes pRessantes à Régler avant de me coucher. »
[…]
Le soleil commençait tout juste de filtrer par les rideaux de la chambre lorsque Tarlnaïk finissait déjà de se préparer. Il avait passé une nuit dans une pièce au confort tout à fait sommaire : décidément les prêtres avaient tous fait vœux de courbatures et autres mal de dos ! Enfin, au moins cette pièce disposait-elle d'une fenêtre... Il rassembla ses quelques affaires qui traînaient et se dirigea directement au temple de téléportation, où le reste de ses effets personnels l'attendait déjà... Mais sinon, personne... Tarlnaïk était occupé à scruter les environs quand il entendit finalement des pas dans le couloir principal.
« Où se trouve le moine de charge ? Le plus petit des 3 prêtres qui arrivaient semblait passablement contrit, comme quoi les hommes d'église pouvaient eux aussi avoir leurs humeurs.
- Aucune idée ! La pièce était vide à mon aRRivée et mes affaiRes attendaient, sans suRveillance... Pouvons-nous en teRminer ? »
Magnifique ! Tout le monde était visiblement d'accord pour réaliser cette téléportation au plus vite et retourner à ses occupations personnelles... Chacun prit place, les religieux invoquèrent les puissances magiques de l'Aether et l'incantation fut achevée aussi rapidement que le voyage lui-même ! Bien que grand spécialiste des sorts d'Athlan, le nain se fit à nouveau la remarque que cette magie frivole, tout à fait à l'opposé de celle qu'il connaissait, ne cesserait jamais de l'étonner... Mais, alors qu'il rassemblait ses effets pour sortir du temple de Tonak, il réalisa enfin à quel point rien ne s'était déroulé comme il fallait : c'était une CATASTROPHE !
[…]
Berom courait ! Il courait à perdre haleine depuis... Depuis bien avant les premières lueurs de ce jour de fortune ! Il filait aussi vite que ses jambes pouvaient le porter, loin des bruits naissants du village de Port-Levant, trou perdu de la péninsule de Tonak... La chance lui avait sourit, enfin ! Il repensait à tout ce temps passé parmi cette bande de vauriens à apprendre l'art du vol à la tire : ils lui avaient chaque fois pris les trois-quart de ses gains, pour rétribution de « sa formation » comme ils disaient. Ça avait bien dû lui coûter dans les 400 pièces d'or de manque à gagner, au bas mot ! Bon, il ne pouvait pas l'affirmer : il ne savait pas compter. Mais aujourd'hui cette somme lui paraissait dérisoire : il venait de se rembourser, il en était persuadé... Il s'arrêta enfin, au détour d'un bosquet, et décida qu'il pouvait maintenant profiter de la faible lumière du jour levant pour mieux évaluer sa prise. Oui, il s'était certainement assez éloigné du lieu de son méfait pour enfin « compter » ce qu'il avait réussi à dérober à ce balourd de nain marchand, imbu de lui-même.
Il s'assit donc au sol, près d'une souche d'arbre fraîchement abattu où il posa la bourse. Ouvrir le paquet lui fit l'effet d'un présent, comme ceux qu'on offre aux enfants pour fêter le jour de leur naissance. Mais on n'avait jamais fêté le jour de la sienne... Qu'importe, ce cadeau-ci lui ferait oublier tout les autres qu'il n'avait pas eu. Il plongea la main dans le sac rempli de pièce d'or et en ressorti une pleine poignée ! C'était magnifique. Un jour, l'un des brigands qui l'avaient formé au vol discret (un de ceux qui étaient les moins détestables), lui avait expliqué qu'une poignée de pièces pouvait comporter une ou deux dizaines d'entre elles. Ça ne lui avait finalement pas servi à grand chose car, ne sachant pas compter beaucoup plus loin que ses dix doigts, il ne savait pas vraiment ce que représentait du coup plusieurs poignées... Sans compter qu'il n'en avait de toute façon jamais vu, plusieurs poignées ! Un autre jour, l'un d'eux lui avait dit avec le sourire en coin « tu n'as qu'à compter en plus avec tes orteils ! » et la bande s'était littéralement pliée de rire lorsque, regardant ses pieds il avait répondu « quel avantage j'aurais donc à compter des pièces avec mes orteils ? ».
Qu'importe, tout ceci était du passé : « aujourd'hui c'est jour de paie », comme il aimait souvent à répéter lorsqu'il réussissait un coup... Il posa donc sa poignée d'or sur la souche et, écartant une des pièces avec le doigt, il dit à voix haute « Un ! ». Il recommença : « Deux ! ». Il était si fière de lui... « Trois, quatre, euh... Cinq »... Il maintenait sa concentration : « Six, sept, huit, neuf et dix ! ». Il posa alors sur une large pierre plate au sol, l'une des brindilles qu'il avait préparé auparavant. Puis il plongea sa main à nouveau pour ressortir de la bourse d'autres spécimens, toujours aussi brillants. Le contenant ne désemplissait pas ! Il reprit : « Un... Quatre... Sept... Et Dix ! ». Encore une brindille. Il recommença l'opération à plusieurs reprises, reprenant parfois de zéro sur la brindille en cours : il ne fallait pas se précipiter. Quand il arriva au bout des 10 brindilles qu'il avait préalablement préparées, il se trouva toutefois fort maris ! Il resta longtemps sans savoir quoi faire, fasse à la bourse toujours aussi pleine... Quand tout à coup, il eut une nouvelle idée : il rassembla 10 petits cailloux et en posa un, en lieu et place des 10 brindilles ! Génial..!
Il reprit donc le comptage et les brindilles se tarir plusieurs fois encore, avant qu'il n'arrive enfin au fond de la bourse. Il n'avait finalement pas eu besoin des 10 petits cailloux. Une fois la dernière poignée poussée sur le coté, il se retrouva devant un spectacle grandiose : une petite montagne de pièces d'or recouvrait littéralement la souche. Il resta immobile, en contemplation durant de longues minutes, avant de réaliser que son entreprise de calcul n'était pas tout à fait achevée encore. Il regarda alors la large pierre plate où s'étaient amoncelés ces outils mathématiques : 5 petits cailloux et 7 brindilles de bois... Et bien ! Et bien... Euh... Et bien ? Bref, voilà quoi..! Ça faisait donc un bon paquet d'or et puis c'est tout ! Il était vraiment très content de lui... Enfin... Il avait tout de même un léger regret : tandis qu'il barbotait discrètement son trésor, il avait été dérangé par le nain débarquant dans le temple. Il n'avait malheureusement eu le temps de ne prélever qu'une bourse sur deux ; c'est que c'est lourd tout cet or et bruyant à déplacer ! Faudrait vraiment qu'il puisse le croiser à nouveau... Est-ce qu'il aurait cette chance ? Il l'espérait... Mais en attendant, il fallait aller très vite dépenser tout cette or !
[…]
Le petit prêtre n'apprécia pas vraiment le retour derechef du nain qu'il venait pourtant de téléporter plus tôt dans la journée. D'autant qu'il avait débarqué dans son petit temple paisible en proférant des accusations assez sérieuses sur le manque flagrant de sécurité des lieux. Plus tard encore, il apprit que le marchand avait questionné plusieurs personnes du village : tavernier, aubergiste, artisan, formateur, gardes... Bref, il avait mené une enquête minutieuse et avant même qu'elle soit totalement finie, il était revenu au temple, accompagné cette fois de plus de nain encore, et il avait demandé que le groupe soit téléporté ici et là... Une bande de fou, à n'en pas douter : il était plus que temps que le Clan Naincridhîn retourne enfin dans leurs cités des montagnes ! M'enfin, du moment qu'ils payaient leur tribu en pièces d'or sonnantes et trébuchantes, le prêtre était tout à fait enclin à les envoyer où bon leur plaisait... Et des pièces d'or, ils n'en manquait visiblement pas ! Il ne chercha pas à connaître leur entreprise, mais ce qui était certain, c'est qu'ils se donneraient tous les moyens nécessaires pour la mener à son terme.
[…]
Tarlnaïk recevait des informations de tout coté : coursier, corbeaux messagers, signaux de feu. Le réseau d'informations du Clan était tentaculaire : la péninsule de Tonak était leur fief et les y attaquer était vraiment la plus bête des choses à faire, selon lui. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour identifier le voleur : des témoignages concordants, des descriptions, une attitude étrange rapportée, un nom... Le marchand pouvait compter sur l'aide des habitants de la région : il était connu et la protection du Clan dont il faisait partie reconnue. Ce même Clan, commençait déjà de se regrouper : de la tour de guet de Port-Levant, Dorkral (l'un des frères Brillacier) avait justement repéré un individu correspondant à la description, lancé dans une course folle à la lueur du petit matin. Le malfaiteur se dirigeait donc vers le sud : Arendal Brillacier qui remontait de Château-Gobelin allait forcément pouvoir l'intercepter... Mais ce dernier arriva un peu plus tard dans la journée, bredouille : il avait dû lui passer à coté et Tarlnaïk l'imaginait alors aisément caché dans les fourrés « occupé à compter son butin, le saligaud ! »
Informé de ce rebondissement malheureux, Gromeul Martelfer bâtit officiellement et définitivement le rappel : il était hors de question que le Clan laisse ce forfait impuni. Il fallait créer une nasse et y piéger le nuisible une bonne fois pour toute ! Les frère et sœur Tapeau, pourtant occupés à l'intendance de Marché-Aux-Ducs depuis quelques lunes, prirent immédiatement la route. Tarlnaïk les attendrait à Port-Levant tandis que les frères Brillacier allaient poursuivre le vaurien (qui valait une montagne d'or) par la route. Adah, Beren et Baryum étaient à Tonak : si jamais il venait a s'y téléporter, ils pourraient l'intercepter. Zakrag, récemment arrivée à Château-Gobelin, sortie par le nord et prit position : il fallait que le Clan ait des yeux sur leur proie. Mais c'est alors que la naine surprit une drôle de conversation : à priori, un nain du nom de Linsorld se plaignait d'avoir été brutalement bousculé par un humain, alors qu'il sortait de la ville. Celui-ci filait visiblement vers le sud et il n'aurait même pas dénié se retourner pour faire face à ses invectives avant de disparaître parmi les bâtiments... Alors, ça ne pouvait signifier qu'une chose : cette vermine venait encore de leur filer entre les doigts !
Les frères Brillacier, rejoints en chemin par Barik Oakencask, arrivèrent peu après en vue de l'entrée nord de Château-Gobelin. Zakrag courait déjà à leur rencontre en faisant de grands gestes :
« Qu'y a-t-il Zak' ?
- Il est passé !
- Tu l'as vu !?
- Même pas..! Mais je viens juste de l'appRendRe et c'était il y a peu visiblement... VRaiment peu.
- PRévenons la faction de Tonak, vite ! »
[...]
Pryx venait de rejoindre le Clan. Ça n'avait pas tardé avant qu'on lui confie sa première mission ! Stationné à Tonak, il devait ouvrir l’œil et prévenir si un humain à l'air un peu louche venait à passer les portes de la ville. Il avait pris sa garde depuis une heure à peine et une dizaine d'humains étaient déjà entrés dans la cité portuaire : selon ses critères, neuf d'entre eux avaient l'air un peu louche..! Le dixième lui, avait l'air carrément pas net ! Bref, des humains quoi... Ça n'allait mener à rien cette histoire, se dit-il, et il sauta au bas de l'estrade des gardes, où il avait discrètement pris position en faisant semblant de somnoler. Sortant de la protection de la ville, il avisa à droite, puis à gauche, qu'il n'y ait personne pour remarquer son manège... Une fois cette certitude acquise, il avança sur la large route bifurquant à gauche et, après avoir longé les remparts jusqu'au bout et jeter un dernier coup d’œil, il se résigna : il rejoignit cette grosse pierre qui trône sur le bas coté de la grande route, il monta dessus et, dans un ultime effort de volonté pour repousser son ego au plus profond de son être... Il se mit sur la pointe des pieds.
Surmonter ce défi psychologique n'avait pas été vain ! Au loin, il pouvait maintenant discerner un kradjeck qui peinait à se remettre sur ses pattes. Telle une tortue apeurée, il balançait ses membres en l'air, tout retourné sur le dos et coincé là qu'il était, après s'être visiblement fait violemment bousculé. Dans une anfractuosité de sa carapace ventrale, un large morceau de tissu arraché était visible comme le nez d'un nain au milieu de la figure. Pas de doute possible : la couleur criarde correspondait à la description qu'il avait reçu des frusques du malfaiteur, via messager ailé envoyé par Dorkral depuis Port-Levant. Décidément, cet humain était capable du pire comme du meilleur, mêlant allègrement les coups de génie et les erreurs de voleur débutant : il avait à nouveau laisser une trace de son passage... Et bon sang, « heuReusement ! » se dit alors Pryx, car qui aurait imaginé le voir longer le littoral pour rentrer dans Tonak par le port, sur la falaise d’albâtre ??
[...]
Entre deux respirations rauques, Adah avait été prévenu par un jeune nain essoufflé (une nouvelle recrue fort débrouillarde semblait-il), que la proie du Clan avait finalement réussi à rejoindre la ville : incroyable ! Le plantant littéralement là, seul à reprendre son souffle, l'alliée séculaire du Clan mis sa discrétion d'elfe et son expérience de la guérilla en œuvre : elle passa de bâtiment en bâtiment, ne laissant aucune pièce non visitée, ni aucun placard fermé... Au temple, elle croisa Helmar accompagné d'Erensar, son acolyte : le nain venait tout juste de revenir d'une longue errance, qui l'avait conduit à quitter le Clan quelques temps plus tôt. Mais fort de cette expérience formatrice, il était aujourd'hui de retour sur la péninsule, où il avait d'ailleurs hâté son retour en raison des liens fraternels et impérissables qu'il entretenait avec ces cousins et qu'il n'avait manifestement pas pu totalement couper. Adah savait qu'il avait été chaudement accueilli au bercail par ses pairs et qu'il était un nain sur qui ont pouvait (et sur qui il fallait) compter. Elle les informa brièvement des derniers rebondissements et reparti sans même attendre leur réaction, persuadée qu'ils sauraient quoi faire. Malheureusement, ils ne purent immédiatement se lancer dans cette chasse à l'homme : Erensar ne se sentait visiblement pas capable de bouger, victime d'affreuses nausées suite à sa toute première téléportation... Ces humains.
Les frères Brillacier et Barîk Oakencask arrivaient en vu de Tonak. Leur petit groupe devenait imposant et l'on se poussait pour leur laisser le passage : Jormr et Kalea les avaient rejoint à leur tour. Cette dernière progressait même six pas devant les quatre nains et elle arborait un air terrible, ponctué par un regard d'acier. En fait, après son passage, il ne restait réellement plus personne qui ait besoin de s'écarter pour libérer le passage aux autres... Et toujours personne attendant sur le bas coté pour leur délivrer de bonnes nouvelles... Qu'à cela ne tienne : « les nains savent être patients », se dit Arendal qui venait de parcourir deux fois la péninsule, dans sa grande longueur et en l'espace de quelques jours à peine.
[HRP]
Initialement, je pensais laisser passer du temps avant de poster cette histoire : je ne voulais pas dévoiler les talents de ce bon joueur au grand jour, alors que les compétences de voleur étaient justement encore peu répandus et assez méconnus du plus grand nombre. D'autant qu'il a ensuite fini par intégrer l'Union Obscure quelques semaines plus tard et, par intégrité de joueur évidemment, "KrimOmbra" s'était même interdit de conter les détails de cette aventure à ses comparses, alors qu'elle aurait au contraire voulu peser dans la balance pour son acceptation... Mais puisqu'il m’apparaît évident aujourd'hui que je ne terminerai jamais la rédaction de cette interaction datant maintenant de plus de 8 mois, et surtout qu'il y a bel et bien prescription, je vous livre tel quel le récit que j'avais pondu à l'époque (en espérant qu'il en aura divertit quelques uns)... PS: Désolé Berom, j'ai évidemment été obligé de rédiger selon le point de vu de Tarlnaïk !
Malheureusement (ou pas), ne vous seront donc jamais contés :
- l'arrivée des Tapeau,
- la traque urbaine,
- la découverte par Kalhîn,
- la première d'une longue série de fuite de notre ami,
- Dorkral qui le retrouve,
- Barik qui fourbi son arme,
- nouvelle escapade,
- dispersion des membres,
- sortie de Tonak sur une (p***in) d'intuition et blocage du malandrin par Tarlnaïk (Cf. l'impression d'écran 1 ci-dessous),
- démonstration de puissance du clan (Cf. l'impression d'écran 2, même s'il en manque pas mal),
- nouvelle fuite rocambolesque de Bérom,
- nouvelle traque urbaine jusqu'à la banque,
- première frappe,
- re fuite, cette fois dans la chapelle,
- échange de coups,
- blocage par le nombre et avalanche de baffe,
- arrivée du chef et création de la légende de La TaThane dans le Clan (je suis sympa, je mets pas de copyright là-dessus) !
- l'arrivée bien à la bourre de Dwalin, juste pour le fun...
[HRP]
Peut-être qu'à la lecture de ces lignes, certains comprendront pourquoi j'ai souvent écrit à ceux qui découvraient les effets du vols et s'en plaignaient parfois de façon très véhémente sur le fof-off, qu'il ne fallait pas prendre les choses tellement à cœur ! Surtout à ceux qui m'ont répondu "facile quand tu roules sur l'or et que ça ne t'est jamais arrivé"... Car croyez-moi, à l'époque j'étais le premier caravanier de l'île et 570po représentait juste une petite fortune... Aujourd'hui, on est des dizaines à produire ça en quelques jours à peine : qu'on soit caravaniers ou artisans émérites.
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