Forum en lien avec le jeu Nacridan
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Le Syndicat (cliquez ici pour accéder au forum)
L'Union Obscure n'est pas de ces ordres où l'on postule : on fait partie du Syndicat ou on en subit la loi ! Il n'y a pas de chef élu à l'unanimité, il n'y a pas de droit de naissance. Seuls les plus charismatiques ou les plus capables réussiront à gravir les échelons et se maintiendront haut dans la hiérarchie. La loi du plus fort y règne et la seule règle en vigueur s'appelle La Chasse, elle dit : "tu trahis l'Union, l'Union te traque"...
L'Union s'impose seule ou en bandes organisées qui se reconnaissent : elle peut consister en une association de malfaiteurs lucrative, en une horde de bandits de grand chemin, en un piteux coupe-jarret opportuniste, en une troupe de mercenaires se vendant aux plus offrants... Mais chacun se reconnait et l'Union perdure, puissante et implacable. Rejoignez-nous et arborez fièrement le brassard noir du Syndicat. Ensemble, faisons entrer le Sombre dans la lumière... Oui, on va bien lui rentrer dedans !
Registres de La Chasse
- Murder (8038) dénigre le dialogue après son vol de proie (9425) le 7/12/13
- Ibaskam (7942) : "Je tuerai a vue tout ce qui ne m'inspire pas confiance" le 11/04/14
- Tuiriel (11709) nous doit 2 morts (suite à ses meurtres des 15 et 17 juin 2014)
- ...
Hors Role Play
A l'adresse des joueurs et groupes de joueurs de Nacridan :
l'Union Obscure est composée de joueurs libres ! En tant que fondateur de l'ordre, il y a peu d'obligations que je m'impose vis à vis de la société que nous formons. J'offre un cadre à qui veut nous rejoindre et mon but est surtout de garder uni ce sympathique groupe de joueurs. Éventuellement, je pourrais être co-décisionnaire sur l'expulsion d'un membres ne respectant manifestement pas les règles ci-dessous. Pour les conflits, les discussions se font via forums d'Ordre (vous pouvez d'ailleurs accéder au notre en cliquant sur le lien en haut de ce sujet), car les interventions officielles de l'UO sur le forum Nacridan, seront toujours selon son Role Play.
Le fondateur.
Pour intégrer le Syndicat, il faut :
- ne pas avoir peur de se salir les mains,
- personnaliser son profil IG*,
- postuler sur notre forum...
*(son caractère et/ou son physique et/ou son histoire et/ou ses objectifs)
Sont les bienvenus :
- les joueurs adeptes du PvP (car vous serez pris a parti)
- les joueurs libres, voulant juste s'adonner à quelques méfaits de temps en temps
- mais en tout cas, des joueurs qui différencient une invective RP d'une insulte HRP
Car nous sommes :
- sur Nacridan pour nous confronter aux autres joueurs
- pas là pour les dégoûter de jouer par notre acharnement
- capable de RP, mais pas prêt à accepter les insultes HRP
Notre code de conduite (en tant que joueurs) :
- nous lisons notre messagerie
- nous ne sommes donc pas autistes quand nous perpétuons des crimes
- nous ne passons pas non plus nos journées à répondre plusieurs fois
- nous cessons la discussion quand ça passe au registre des insultes HRP
- nous ne sommes pas tous adeptes du RP (mais chacun fait au moins un effort)
Histoire de Nacridan (extrait)
Loin à l'est, par delà les montagnes noires, s'étendent les marais gris du Désespoir. En leur cœur malodorant, hors de la portée de tous, même des dieux, dit-on, se dresse la ville floue de Néphy, dont les lueurs sulfureuses brillent timidement à travers les écharpes d'un brouillard trouble. Là, dans les marais hantés, demeures des vouivres et des basilics, parcourus de véritables légions de zombies, le voyageur chanceux - ou non - peut trouver au détour d'un brouillard particulièrement épais la dernière cité humaine de Nacridan. Autour d'une haute roche noire, entièrement creusée d'habitats troglodytes dont les lueurs percent les brumes du marais à des lieues à la ronde s'enroulent des bâtiments par dizaines sur des pilotis vermoulus, parcourus sans cesse par de longues pirogues barrées par des passeurs mélancoliques.
Nulle loi ne régit Néphy, car Néphy est la demeure de ceux qui n'en n'ont plus. Là, dans ses canaux fétides, au creux de ses demeures obscures aux fenêtres bien souvent condamnées, tout se commet, tout s'expérimente... Dans ses places mouvantes formées de pirogues liées entre elles, se croisent Nécromanciens, invocateurs, démonistes, Frère de la nuit, alchimistes, prêtres défroqués, tueurs, aventuriers - ils sont partout ceux-là - ou vampires semi-sauvage... Vendant, achetant, loin du regard suspicieux d'un justicier héroïque, tandis qu'au cœur du rocher noir, dans ses plus profondes cavernes, demeurent silencieuses et désertées les vastes salles de l'Union Obscure, dans l'attente du grand réveil du mal.
Dernière modification par Nanik (2015-02-04 05:49:38)
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J'ai appris que tu te renseignais sur nous...
Elle caresse le pommeau de la dague accrochée à sa ceinture, tandis que ses yeux vous parcours lentement de bas en haut.
Si tu as entendu parler du Syndicat, tu dois savoir qu'en faire partie n'est pas un choix à prendre à la légère...
Une fois membre, il n'y a plus d’échappatoire.Notre but est d'imposer notre loi : il n'y a d'objectif plus jouissif, dans la vie d'un bandit, que de faire ce qui lui plait...
Voler, truander, squatter, tuer... Avec le nombre et la valeur, rien n'arrêtera l'Union dans son ascension inexorable.
La tête redressée et légèrement inclinée, elle fini par planter son regard dans le votre.
Tu penses que tu as ce qu'il faut ?
Dernière modification par Nanik (2013-12-02 05:52:10)
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La mort... La violence et la mort : ses compagnes, aussi loin qu'elle s'en souvienne.
Devenue orpheline peu après sa naissance, KrimOmbra fut élevée par une horde de bandits sans envergure, l'utilisant tantôt dans leurs effractions pour la discrétion naturelle dont elle sait faire preuve, tantôt pour sa dextérité quand il s'agit de couper quelques bourses. Haï car différente de la population commune aux bas-fonds, elle fut souvent battue. Traînée dans la fange, mal nourrie, elle survivait pourtant grâce à ses tortionnaires... Et à ses dons de voleuse hors pairs.
Surclassant finalement tout le groupe, une nuit elle décida qu'elle n'avait plus rien à apprendre d'eux. Elle réunit alors le butin qu'elle avait su constituer à l'insu du reste de la bande et entreprit de s'enfuir de leur repère, non sans laisser un souvenir moqueur sur les quartiers de celui qui se disait leur chef... Les serres de cette funeste nuit lacérèrent définitivement son âme lorsque, se rapprochant de la porte entrebâillée, elle surprit la voie rauque de l'homme encore essoufflée d'ébats récents, se féliciter de la qualité des prostituées que lui permettait de se payer le bon travail de cette sale gamine, dont il avait tué les parents il y a longtemps... Tandis qu'elle restait tapit et pétrifiée d'incrédulité, il renchérit avec satisfaction à l'attention de la professionnelle qui ne l'écoutait pas :
"Et dire qu'à l'époque, je fulminais à cause de cette embuscade approximative qui m'avait fait perdre trois de mes hommes..! Au lieu de la tuer également, j'ai finalement décidé de la garder pour qu'elle devienne ma boniche et depuis je n'ai cessé de m'engraisser sur son râble. Les Dieux m'ont toujours eu à la bonne tu sais, mais ce jour là on peut vraiment dire que j'ai été particulièrement bien inspiré ! Sans compter qu'elle pousse, notre petite fleur : on commence à voir poindre quelques formes malgré ses guenilles et je me dis qu'il est temps qu'elle élargisse ses... Domaines de compétence, disons. Mais pas avant que je ne l'ai moi-même formé aux plaisirs de l'a..."
Une dague, plantée dans la trachée, interrompit nette le babillage... La fille de joie, qui était alors de dos occupée à se rhabiller dans un coin de la pièce, ne pu distinguer même une ombre lorsqu'elle se retourna.
.
Krim l'avait rencontré quelques jours auparavant : une elfe, très jeune...
Lorsqu'elle leva les yeux vers la voleuse pour la première fois, Wehuina venait à peine de reprendre conscience : elle tremblotait dans ses bras, la tête encore posée sur son épaule quelques secondes auparavant. Toutes les deux au sol, les habits passablement souillés par la crasse de la voie pavée, elles avaient le souffle court. Malgré la faible clarté qui régnait en cette fin d'après-midi, dans la ruelle sans lanterne, Wehuina distinguait nettement la fine estafilade qui barrait le visage de l'inconnue qui la soutenait... Ou la maintenait ?
Elles se dévisageaient et c'est seulement lorsque le regard de la jeune elfe tomba à nouveau sur la plaie visiblement récente de son aînée, qu'en plus de sa vue, elle distingua nettement le goût du sang dans sa propre bouche, ainsi que la douleur à la mâchoire qui l'avait vraisemblablement contraint au silence jusqu'alors... Mais qu'avait-il bien pu leurs arriver ?
Détachant son attention de la soufrance, Wehuina ressenti enfin la crispation de sa main et de celle de l'inconnue : la première serrait à s'en faire pâlir les articulation le manche serti et ouvragé d'une petite dague à lame courbe, la seconde immobilisait fermement le bras armé au niveau du poignet... Par instinct, la jeune elfe laissa tomber l'arme au sol, qui cliqueta légèrement sur la pierre. Le bruit cessa presque immédiatement : d'un geste vif l'autre femme venait de s'en saisir et l'avait aussitôt rangé dans son fourreau d'origine, visiblement.
La voleuse avait alors remis la jeune elfe sur ses jambes et s'en était simplement allée en direction de la rue principale... Après quelques pas, elle s'était à demi retournée et, d'un signe de tête, l'avait invité à la suivre. Ce qu'elle fit... Durant les jours qui suivirent, les deux jeunes femmes restèrent ensembles, le plus souvent en silence, et Wehuina avait plusieurs fois surpris le regard mélancolique de Krim posé sur elle... Mais jamais l'incident ne fût abordé.
La voix sèche de son aînée, elle-même restée pensive toute la matinée, la sortit de sa rêverie :
" J'arrive à peine dans la région et je suis en train d'y prendre mes marques Wehuina... Je loue actuellement mes services pour escorter ici ou là quelques bourgeois incapables de se défendre seuls. J'en profite pour faire mes repérages. Lesquels possèdent effectivement les fortunes dont ils se vantent..? Je fais un peu de contre-bande également, j'ai déjà monté une petite affaire assez rentable : j'alimente certaines tavernes d'Earok avec de la production d'alcool artisanal, sur laquelle les récoltant-manipulant locaux ne sont pas toujours enclin à payer les taxes... Bref, pour un esprit vif, les opportunités de se faire un peu d'or ne manque pas dans le coin... T'en es ? "
.
C'était une nuit de pleine lune, ou presque : elle était large et rousse. D'ici, perché sur les falaises d'albâtre, on voyait l'astre si proche : d'aucuns auraient prié pour qu'il ne tombe pas. Au loin, le miroir d'une mer d'huile était comme l'âtre de cette nuit de braises. Seuls quelques nuages éthérés filtraient sa lumière, la rendant plus spectrale encore... De ces nuits où le monde devient fou.
Krim marchait à pas feutrés dans les ruelles inconnues de Tonak, où elle venait de débarquer clandestinement pour quelques affaires nocturnes, avant de reprendre la mer aux premières lueurs de l'aube. Malgré sa circonspection naturelle, rien ne l'avait préparé à une telle rencontre et c'est avec prudence qu'elle s'était rapprochée du bâtiment d'où provenait la complainte : une voie aiguë, aux accents étrangement familiers, déclamait avec emphase... Prise de curiosité, elle tendit l'oreille.
Toutefois, plus elle cherchait à se rapprocher de la source de la poésie pour la rendre intelligible, moins celle-ci était audible. Ce n'est qu'une fois arrivée sous une petite fenêtre lourdement barrée, qu'avec un étonnement sans borne elle réalisa : ce qui était devenu un murmure sourd, lui était finalement destiné !
"Je t'attendais... Moi c'est Morllyn, tu m'aides à m'échapper s'il te plait ?"
La voleuse leva les yeux vers la lucarne de la prison et ils croisèrent le regard vif et malicieux d'une elfe ébouriffée...
Dernière modification par Nanik (2013-12-06 20:39:37)
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Le premier contact de Frank avec l'Union Obscure fut étrange et douloureux. Douloureux d'abord, parce que c'était à un moment de sa vie de criminel endurci où tout allait de mal en pis: suite à un détroussage en règle qui avait mal tourné, il se retrouvait sans butin et sans Arty, son compère emprisonné. Douloureux surtout, parce que ça a commencé par un coup de dague surprise dans le gras de l'épaule:
Ignorant sa blessure, il sortit son épée et fit face à l'assaillant.
Une elfe aux cheveux sombres et au teint pâle se tenait devant lui. Comme ceux de sa race, elle était dotée d'une beauté lancinante, mais sur le moment, ce n'est pas ce qui frappa Frank. C'était le regard dans ses yeux noirs. Ce regard, il le connaissait. Quand on a grandi dans la fange des ruelles les plus misérables d'Earok, on apprend vite à le reconnaître, ou on a rarement le temps de grandir.
Jolis réflexes, dit-elle calmement. Et joli coup tout à l'heure. J'ai peut-être une proposition à faire à un gars qu'a pas froid aux yeux comme toi.
Quelque soit ton entourloupe, je suis pas intéressé, dit Frank sans baisser sa lame.
Si tu n'es pas stupide, tu me laisseras au moins finir. Tu as déjà entendu parler de l'Union Obscure?
L'Union Obscure? déglutit Frank.
Bien sûr qu'il en avait entendu parler. Le syndicat du crime était le sujet de nombreuses rumeurs qui couraient dans les bars les plus louches de la capitale comme dans les comptoirs commerciaux où les caravaniers se les échangeaient, l'air soucieux, avant chaque voyage.
Si ton copain et toi vous vous en sentez le courage, venez me chercher, dit l'elfe en s'éloignant dans la pénombre. Le nom est Wehuina.
Comment on te retrouvera? cria Frank.
Demandez autour de vous. L'Union a des oreilles partout.
Dernière modification par Frank (2013-12-07 12:21:00)
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La gronde, la vindicte populaire, peu importe le nom sous lequel on l'affrontait : Krim' aurait du y être habitué finalement, après toute ces années à vivre parmi les parias... Mais la dissolution de la responsabilité des Hommes, noyée dans le phénomène de masse, était un raz-de-marée emportant toute raison... Et ne laissant de son passage que le souvenir dévasté d'une atmosphère inhospitalière et rance.
Je ne me laisserai jamais submerger !
Les règles de l'ordre changent et gare à qui ne fait pas l'effort de les reconnaître, car elles sont racontée par toutes les rumeurs...
La tête baissée certes, mais la nuque raide de conviction, l'elfe venait de frapper du poing sur la petite table... Son regard d'acier, planter telle une dague sur le meuble, restait figé sans rien voir.
Je réunirai mes lieutenant, demain à la première heure : les braves comprendront à demi mot ! Et les autres... Qu'importe.
L'Union est libre et il est plus que temps que ça se sache.
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Tit' était désemparé d'apprendre cette nouvelle, malgré quelques escarmouches ayant confronté leurs ordres respectifs, il appréciait néanmoins certaines valeurs de cet ordre qui n'était pourtant pas en accord avez ses propres idéaux. mais la, oui LA il lui semblait évident que l'union avait définitivement sombré dans l'obscurité à son plus grand regret, leur communication resterait elle cordiale, leur futurs rencontres se solderait elle inéluctablement par de multiples batailles rangés, rien ne semblait pouvoir l'éviter ...
si les menaces de KrimOmbra annonçait bel et bien ce qu'il cru comprendre, la garde phénix se réunira pour tirer ses conclusions et se préparera en conséquence, bien sombre jour sur l'ile de Nacridan ... cette même obscurité envahissait de plus en plus l'esprit de Tit' cela dit jamais ô grand jamais il ne la laisserai prendre le dessus sur sa raison, son allégeance et sa fidélité aux légendes était bien plus importante ses yeus
Dernière modification par Titekanay (2014-01-30 07:32:43)
Tit'
Capitaine de la Garde Phénix.
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Enfin l'ile de Nacridan allait se rendre compte que l'Union obscure est bien plus que des voleurs, bien plus que des criminels.
La chef de cet ordre regroupa tous les membres pour une petite réunion de famille en leur expliquant les règles de l'ordre. Dès le début de son spitch, un brouhaha se fit entendre suivi de petits éclats de rire puis enfin de raillerie.
"Qu'est ce qui vous fait riere ainsi!!!!" cria Krimombra
Une voie se fit entendre au fond de la salle.
"Nous sommes a l'Union obscure. Moi je vais te rappeler les preceptes de cet ordres. Chacun fait ce qu'il veut"
Et Krimombra de dire:
"Soit! Dans ce cas amusez vous bien!!!!Premier sang gagne une prime de 10po!!!"
Et tous les membres de cet ordre de joyeux brodel partirent en courant a la recherche de cible potentielle
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au fond de son cachot Tit' apprenait cette bien triste nouvelle, l'entente pourtant (très) précaire avec les U.O semblait s’évanouir, nos prochaines rencontre se feront elles sous des coups ??
le sang des uns et des autres allait il entacher le respect mutuel, Tit' en avait bien peur, mais il était prêt ...
Dernière modification par Titekanay (2014-01-30 09:52:19)
Tit'
Capitaine de la Garde Phénix.
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"Enfin,enfin,..." se dit Tebryn, restant accoudé un petit moment en compagnie des frères Tenillort Kawamot,Terendul Kawamot, d'antëan et d'Altanea au comptoir.
Tebryn fit un dernier tour, regarda les gravures ornées de scalps et autres fourrures prisent lors de précédents combats qui remplissaient les murs de l'auberge, vida son verre et se dit qu'il ne reverrait pas Tonak de sitôt...IL prit son arc, vérifia son carquois rempli de flèches gravées à son nom, quelques potions de vie au cas ou et joignant le geste à la parole : "on y va les amis, ne soyons pas en retard,..."
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Cela faisait maintenant plusieurs semaines que les frères Kawamot en étaient réduit à courir la campagne du royaume pour rassembler un peu d’or et dénicher diverses fournitures dans les commerces de Tonak. Et cette situation commençait à leur peser au point qu’il s’emblaient dépérir.
Comme à leur habitude ils s’étaient assis dans un recoin de la salle, dos contre le mur, l’un semblant marmonner une sorte de litanie incompréhensible, l’autre manipulant frénétiquement sa dague, d’une main à l’autre et entre ses doigts sales et écorchés.
En entendant le discours de KrimOmbra et les réponses de leurs compères ils relevèrent tous deux légèrement la tête et au milieu de l’agitation naissante, ils restèrent encore un moment assis. Leurs regards se croisèrent et l’on vit à cet instant comme une petite lueur dans leurs yeux. Pas une lueur d’espoir, …. Plutôt une flamme sombre et inquiétante.
Après quelque secondes à se regarder, un petit sourire un peu tordu se dessina sur leurs visages peu avenants et Tenillort dit à son frère :
C’est maintenant je pense !...
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