Forum en lien avec le jeu Nacridan
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Salutations! Je poste mon RP ici même j'espère que c'est le bon endroit.
Rinoks (9428) Fondateur d'un Ordre.
Un ciel bleu azur, étendu sur le dos Rinoks n'arrivait pas à garder les yeux ouverts, il sentait l'air frais s'engouffrer dans ses poumons et resta ainsi plusieurs longues minutes...
Il roula sur le coté puis se redressa pour observer les environs, combien de temps était-il resté inconscient? Ses vêtements étaient en lambeaux et son corps le faisait atrocement souffrir, la douleur était insoutenable et elle s'insinuait dans chaque parcelle de son corps.
Mais ce qu'il ressentait au plus profond de lui même était bien pire, il y avait un vide innommable, désormais il ne valait plus rien pour personne à commencer par lui même, étendu dans la boue comme un mendiant, son clan l'avait lynché puis abandonné ici, hors de leur forêt.
Il avait grandi dans les vertes étendues de Krima parmi les Elfes, c'est là qu'il l'avait rencontré: Soura...
Une elfe dont la beauté pouvait inspirer les poètes, alors qu'il n'était qu'un homme, un demi-elfe précisément, ce qui était bien pire à leurs yeux, mais elle lui avait offert son coeur, en dépit de ses talents à l'épée les autres elfes du clan ne l'avait que toléré parmi eux et seulement parce qu'il était l'époux de Soura. Malgré son statue précaire chez les elfes il était de sang noble et avec son épouse, ils avaient pour projet de fonder un ordre où on ne serait pas juger pour sa race mais pour sa valeur. C'est alors que le malheur arriva, ils avaient pris l'habitude d'aller admirer le paysage du haut des falaises et elle fit une chute mortelle dans un ravin, Rinoks rentra au village portant le corps de sa défunte et tous le tinrent pour responsable. Ils le bannir hors de leur domaine.
Il se releva péniblement et déambula, erra sans but autour d'Earok, serrant dans sa main la seule chose qu'il restait de Soura, un médaillon contenant une mèche de ses cheveux, et finalement, alors qu'il était au plus bas il alla se dresser sur les remparts du mur nord pour en finir, apercevant au loin la forêt de Krima; puis il le vit, tel un mirage l'oiseau de feu traversait le ciel, un phénix.
Le visage de Rinoks s'illumina alors et il compris, c'était cela! La résurrection! Il la ramènerait à la vie, mais pas avec le procédé habituel car son corps était passé par la crémation, il lui restait une mèche de ses cheveux et pour cela il aurait besoin d'énormément d'or car cette pratique était extrêmement rare et couteuse.
Et quoi, il saccagerait des villages, volerait des malheureux? S'il y a une chose qu'il aimait chez Soura c'était ses qualités de coeur, ses mots résonnaient encore comme un proverbe gravé dans la pierre:
- Il n'est pas nécessaire d'écraser une personne pour en élever une autre, promets moi de ne jamais céder à la facilité, de toujours agir dans le respect des autres et de toi même.
Non, il devait agir autrement même si cela lui prendrait plus de temps, il lui faudrait rassembler les plus puissants mages, les plus grands guerriers, retrouver d'antiques artefacts dont certains seraient gardés dans l'antre de terribles dragons.
Oui, il lui faudrait réunir les Légendes de Nacridan afin de ramener son épouse et avec elle, régner sur un royaume dans le respect de leurs valeurs, comme elle l'avait souhaité autrefois.
Il fit un tour sur lui même et admira la cité grouillante d'agitation, oui il y avait là bien des valeureux, il esquissa un sourire et fonça droit vers la bibliothèque, il lui fallait créer son Ordre et régler tous les détails administratifs.
Désormais il ne serait plus le demi-elfe banni de sa forêt natale mais Rinoks, le Prince Phénix des Légendes...
HRP:
Concrètement dans le jeu j'ai donc fondé un ordre qui s'appelle "Légendes" et qui se met doucement en place, grâce à cette initiative j'ai pu rencontrer de très grands joueurs avec qui nous avons créé une joyeuse ambiance et une organisation en béton.
Pour le plaisir des yeux, deux illustrations de la magnifique Magalie Villeneuve.
Rinoks réglant les "détails administratifs" Soura
Dernière modification par Rinoks (2014-01-17 07:45:04)
Firentis
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Berom Trollem (id 9267) Mercenaire
Alicia, je vous haime
Je suis né dans un petit bourg à l'est d'Earok. Initialement, ce sont les aventuriers de passage qui m'ont donné envie de partir à la découverte du vaste monde, ce que j'ai fait dès que j'ai pu.
Très vite, ma déception fut grande : les monstres étaient bien plus terribles que ce qu'on pouvait en raconter, mais surtout, il n'y avait aucune solidarité face à l'invasion.
Quoi ? Les êtres pensants sont cantonnés dans les villes, les monstres ont pris le pouvoir dans tous les espaces qui séparent les villes et, quand vous voulez aider à faire place nette, les soit disant défenseurs, les grands guerriers, vous insultent car ils considèrent les monstres comme LEUR propriété ? Ils sont FOUS, ils ne veulent pas de mon aide ? Qu'ils crèvent tous. Il y a pire, alors que vous aidez à endiguer le flot de monstres, que vous versez votre sang pour défendre les bourgades, les marchands passent, arrogants dans leur tortue, vous bousculent sans même vous saluer alors que vous êtes en train de protéger leur bien ! Qu'ils finissent sur la paille.
Autant vous dire que je me préparai à une carrière de tueur, de voleur, de gredin tant ma haine du monde était complète , tant mon écœurement était à son comble.
Mais, je rencontrai Alicia, elle seule entendit mon appel face à la solitude, elle seule me proposa une rémunération pour ce que j'estimais être mon devoir.
Alors Alicia, soyons clair, je ne rentrerai pas dans ton ordre, les ordres, je les supporte mal, je ne serai jamais ton ami, tu sens trop fort la tortue pour cela, mais je te respecte profondément, et continuerai à te servir loyalement tant que tu me paieras.
Et, si quelqu'un veut de l'aide, qu'il n'hésite pas, je suis à la disposition de sa bourse.
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Theodule (9887), futur maître artisan
Le jour où Théodule découvrit le voie qui lui était destinée fut le jour où un immense guerrier, richement paré, amena un mystérieux objet emballé d'étoffe à la boutique d'Armstrang, son père, pour qu'il le répare. Il ne savait pas, en suivant son père dans son atelier, que ce à quoi il allait assister changerait à jamais sa vie.
Posant le paquet sur la longue table de chêne noirci où il disposait ses outils, Armstrang révéla enfin son contenu, à l'immense déception de Théodule. Une grosse armure ternie, cabossée et même rouillée par endroit.
- Je comprend pas. Il est riche. Pourquoi il s'en achète pas juste une nouvelle? demanda le jeune nain.
- Je ne sais pas s'il pourrait en trouver une nouvelle, dit son père avec un sourire, quand bien même il posséderait la fortune d'un prince marchand. Et puis, je ne pense pas qu'il aurait le cœur de se débarrasser d'un vieux compagnon. Regarde d'un peu plus près, dit-il en réponse au haussement de sourcil de son fils, et l'armure te racontera son histoire. Dans cette crevasse faîte par une longue épée courbe, sûrement celle d'un homme-lézard; dans cette impression d'une mâchoire à deux rangées de dents, je ne m'aventurerais pas à deviner de quelle créature. Dans chaque tâche de rouille mêlée de sang, elle te dira ce qu'elle a vécu avec son maître. Et toi, tu l'abandonnerais comme ça? Maintenant, laisse moi travailler.
Assis en silence sur un tabouret, Théodule regarda son père se mettre à l'ouvrage, l'âme remplie de cette fascination qui ne se démentait jamais à chaque fois qu'il recevait ce privilège. Bientôt, sous les feux de la forge, l'armure se mit à luire d'une extraordinaire couleur d'or mêlé de rouge.
- C'est du bon fer ça, dit Armstrang en ponctuant ses mots de grands coups de marteaux. Le meilleur, même moi j'aurais hésité à y toucher si j'avais mis la main sur une pépite pareille. Un fer comme ça, ça meurt pas, ça revient toujours à la vie, avec le bon coup de pouce. Maintenant, pour lui rendre toute sa gloire passée...
Laissant l'armure au milieu du charbon incandescent, il se dirigea vers l'armoire au fond de l'atelier, l'immense armoire de fer renforcé qu'on ne voyait jamais ouverte. Théodule retint son souffle quand il introduisit une clé dentelée dans l'énorme serrure.
L'armoire renfermait plusieurs tiroirs, et son père en ouvrit deux. Quels mots pourraient rendre compte de l'excitation qui fit battre le sang dans les veines de Théodule devant l'amoncellement d'émeraudes et de rubis qui brillait à la lumière de la forge? Armstrang en sortit une de chaque, parmi les plus grosses, et referma promptement l'armoire.
Une pierre dans chaque poing, le forgeron se dressa de toute sa taille de nain au dessus de l'armure. Une lueur éclatante illumina l'atelier, comme s'il tenait en main deux petits soleils. L'émeraude fut la première à s'éteindre, suivie de près du rubis et Armstrang laissa tomber à terre deux morceaux de ce qui n'était plus que du verre noirâtre et friable.
L'horreur d'un tel gâchis disparut dès que Théodule posa le regard sur l'armure. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau. Elle avait retrouvé les courbes infiniment élégantes que lui avait données son créateur, et l'éclat de son métal dépassait celui de la forge, comme s'il irradiait de l'intérieur. Et pour la première fois, à la vue de ce chef d’œuvre, dans la poitrine du jeune nain, se réveilla le cœur d'un artisan.
Quand le guerrier vint chercher son bien le lendemain, Armstrang n'avait d'yeux que pour le coffre rempli d'or qu'il laissait en retour. Mais Théodule s'en moquait, il ne pouvait penser qu'à l'armure et à la destinée qui lui restait à accomplir aux côtés de son propriétaire. La sienne était déjà décidée: il allait créer des objets exceptionnels, des objets qui changeraient l'histoire de Nacridan. Des artefacts de légende.
HRP
- Artisanat du fer 63%
- Coordinateur artisanat des Légendes
Dernière modification par Tzornulon (2014-01-21 09:32:36)
Theodule(9887), le marchand qui jamais ne vous...
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Gruff (11786), Futur mage altérateur et artisan d’écailles de la Garde du Crépuscule
Issu d’une longue lignée de forgeron, Gruff avait depuis toujours l’habitude de s’endormir dans la chaleur des ateliers, aux doux sons des marteaux raisonnant avec fracas sur l’enclume. Il ne se lassait pas d’admirer ses ainées travaillant le fer sans relâche, pliant encore et encore les lames des épées afin d’obtenir les plus beaux reflets, coulant le métal en fusion pour forger les plus belles haches et marteaux de guerre de la région. Pantois devant les runes gravées dans le métal, qui restaient pour lui un mystère, il savait qu’un jour il maitriserait ce bel art ! Son avenir était tout tracé : comme ses ancêtres avant lui, Gruff serait un forgeron dont la renommée s’étendrait sur tout le royaume. Il jouerait lui aussi avec le métal, incrusterait les plus beaux diamants et gemmes, cela serait magnifique ! Au-delà d’être des artisans hors pairs, ils étaient aussi de redoutable guerrier.
- Toute famille naine qui se respecte, se doit de savoir manier le fer qu’elle forge! disait son grand-père. Ainsi partaient-ils régulièrement en chasse pour étrenner les lames tout justes sorties des fourneaux et affuter leurs talents de guerrier.
Un jour le jeune Gruff, accompagné de sa famille, s’en alla passer le traditionnel rite de passage à l’âge adulte. Il était d’usage que le jeune nain alors mis à l’épreuve soit le premier à décrocher un trophée lors de la battue. Ce jours-là, Gruff revins fier comme roi et poisseux comme un pouilleux tant la bave du batracien qu’il portait sur ses épaules avait enduit ses vêtements.
Peu de temps après, les chauves-souris et autre rats géants ne l’effrayaient plus. Poussé par l’insouciance si caractéristique de la jeunesse, le jeune Gruff s’enhardit à partir seul provoquant ainsi sans le savoir son destin. Avec pour seuls compagnons sa masse d’arme et son courage, il allait prouver aux siens qu’il était à la hauteur de la renommée de ces ancêtres !
Alors que, plein de bonne volonté, il chassait sur les terres du royaume, Gruff surpris une énorme fourmi occupée à se toiletter les antennes. Hypnotisé par le magnifique reflet du soleil sur les écailles de la bête, Gruff mis du temps à s’apercevoir que d’étranges marques striaient la carapace de l’insecte. Il réalisa alors que ces marques n’étaient autres que les traces d’un combat acharné dont la fourmi était visiblement sortie victorieuse. Flèches, haches et épées ne semblaient pas avoir pu pénétrer l’épaisse cuirasse. Alors qu’il était encore en train de s’imaginer l’horreur et l’intensité du combat, la fourmi se retourna et l’aperçu !
Ses mandibules se mirent alors férocement à claquer l’une contre l’autre à l’idée de mettre en pièce un nouvel aventurier.
Gruff, toujours aussi insouciant et téméraire, senti son sang bouillir et, la rage au ventre, il partit à l’assaut de la vile créature: -Moradin ! s’exclama-t-il.
La fourmi, peu habituée à voir un aventurier aussi écervelé, laissa par amusement l’homoncule s’attaquer à sa cuirasse. Les coups que celui-ci faisaient pleuvoir allaient tout au mieux lustrer sa carapace. Gruff devant l’immobilité certes surprenante mais surtout agaçante de son adversaire s’acharna malgré tout à essayer de trouver une faille dans son armure d'écailles. Chaque coup de masse rebondissait tel un marteau sur une enclume. La fourmi, très vite lassée par l’énergie débordante de ce parasite bipède, l’envoya valser d’un coup de tête désinvolte.
Bien que petit et trapu, Gruff fût violemment projeté dans les airs. Tout étonné de se voir aussi simplement balayé alors que son grand père lui répétait sans cesse : - Nous, les nains, on a le centre de gravité bien bas. , il percuta avec force un arbre. Sous la violence du coup, il sentit ses mains lâcher sa masse. Par-delà des nuages de douleurs qui lui obscurcissaient la vue, il discerna la bête les yeux luisants, qui s’approchait ! La mort avançait vers lui !
Nul ne sait à ce jour ce qui poussa Kementari elfe de son état à agir de la sorte. Pitié, compassion ou simple bonté, Gruff se le demande encore. Quoi qu’il en soit, Gruff vit de ses yeux étonnés cet étranger s’interposer entre sa mort et lui. L’immonde bête fût projetée contre un arbre voisin. Alors qu’elle se redressait, elle sembla s’affaisser légèrement comme si elle était vidée de ses forces. Ses mouvements, jusqu’alors rageurs, semblaient avoir perdu de leur vigueur et de leur dextérité. Gruff compris alors qu’il avait à ses côtés non pas un elfe quelconque mais un mage altérateur au sommet de sa puissance ! Alors que celui-ci était toujours en transe, un guerrier elfe au cimeterre acéré apparu au-dessus de la créature. D’un coup vif et précis ce dernier décrocha la tête de la fourmi qui vint rouler au pied de Gruff ! La mort qu’il avait cru inévitable venait d’être vaincue.
- Je suis Kemenari, mage altérateur, prend soin de toi et de tes amis et vis la vie que tu désires. Ne laisse pas les autres dicter ta conduite et reste fidèle à tes principes.
Sur cette phrase lapidaire, le mage et le guerrier disparurent. Alors que les mots du de Kemenari résonnaient encore dans sa tête Gruff sut que son destin venait d’être changé à jamais. Cela allait difficilement être accepté par sa famille, mais son choix était fait. Il vendit sa masse et se mit à faire des escortes et des caravanes de marchands. Son but : amasser une fortune suffisante pour apprendre non pas à travailler le fer mais les écailles et surtout, il allait rentrer à l’école de magie pour devenir un des premiers maître nain altérateur. Et au seigneur des 7 enfers le qu’en dira-t-on !!
HRP
J'ai commencé un personnage nain avec un masse d'arme que j'ai vendu et je suis en train de faire des missions d'escortes et du commerce en vue de me lancer dans l'artisanat d'écailles et le mage altérateur. Je suis d'ailleurs équipé d'un bâton d'Aether!
Dernière modification par Gruff (2014-01-24 16:49:44)
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J’ai ouï dire qu’en ce lieu nous étions conviés à venir relater la route que nous aurait tracé le Destin. Mais voilà, je suis de ceux qui apportent peu de crédit à la providence.
Je vous invite donc à lire ces extraits du journal que je tiens à jour depuis mon arrivée sur l’île. À vous de juger s’il s’agit là de l’œuvre du Destin !
Artasse : le 8 Sombrebruine de l’an 894
Après de longues semaines de voyage en mer nous voilà enfin débarqués sur l’île de Nacridan !
Dolgaröm mon compagnon de soute trépigne d’impatience à l’idée d’aller en découdre, le bruit court que cette terre promise est infestée de monstres.
Nous avons décidé de partir ensemble explorer les abords de la vile.
10 Sombrebruine
Nous venons de rencontrer un groupe d’aventuriers forts sympathiques, nous voilà tous deux membres du groupe de chasse mené par Razhendmat, un mage destructeur au charisme flamboyant.
12 Sombrebruine
Bien que les monstres pullulent dans la région, le larcin semble être une tradition locale.
Pas plus tard qu’hier, nous avons réussi à régler un différend de façon diplomatique avec un certain Amuse et voilà qu’aujourd’hui un chasseur solitaire nommé Addon nous provoque de nouveau. Le bougre à oser ramasser une de mes précieuses flèches pour ensuite me l’offrir à la vente !
J'espère que cet inconscient finira par entendre raison.
15 Sombrebruine
Addon n’était visiblement pas féru de diplomatie... Mort pour une simple flèche quelle ironie !
Dolgaröm s’est vu prier d’aller faire un tour dans les geôles d'Artasse. Il aura fallu attendre un meurtre pour voir sortir les gardes d’Artasse !
Quelle honte, alors que les crimes foisonnent de toute part !
3 Morterre
Cela fait plusieurs septaines que nous croisons de nombreux aventuriers airant tel des âmes en peine.
Certains restent même figés sans mot dire, l’œil sec, attendant une fin tragique.
Quelque soit le mal qui les ronges nous espérons que celui-ci ne soit pas contagieux.
7 Morterre
Le bruit court que les "coquilles vides" comme les surnomme Dolgaröm, sont de jeunes aventuriers mal préparés à cette île inhospitalière.
Certains d’entre eux à peine sortis de la ville se sont vu dérober une proie avec laquelle ils lutaient depuis des jours.
D’autres sans carte ni compagnon pour les guider se sont tout simplement perdus…
Suite a ce traumatisme, ils airent sans but ni raison jusqu'à ce qu'un monstre de passage ne les achève.
9 Morterre
Après maintes discussions au sein de notre groupe de chasse, nous voilà tous résolus à essayer d’enrayer cette épidémie.
Nous venons d’annoncer la création de La Garde du Crépuscule, Dhorkal s’est chargé d’enrôler un crieur public pour répandre la nouvelle.
L’ordre aura pour première mission d’accompagner et protéger les jeunes pionniers de cette île.
23 Froidebise
En ce début de l’an 895 notre ordre compte 14 membres et nous sommes déjà à la recherche d’un emplacement propice à l’établissement de notre première forteresse.
D’ici la fin de cette année nous aspirons à étendre aux quatre coins de l’île notre influence pour que partout l’obscurité recule devant notre flambeau.
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[HRP]
J’ai fait référence ici au premier "meurtre" de Nacridan V2, dont j’avais relaté l’histoire il y a quelques temps ici pour ceux qui l'auraient raté.
Quant aux «coquilles vides», vous aurez sans aucun doute compris qu’il s’agît des joueurs abandonnant leur PJ.
Dernière modification par astro13 (2014-01-28 11:57:42)
Umbre, veilleur de nuit de la Garde.
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ELLADAN, futur mage guérisseur et destructeur
Je suis Elladan, elfe originaire de Krima où j’ ai vécu toute mon enfance et mon adolescence. J' ai été depuis mon plus jeune âge fasciné par la magie que l' on apprenait au centre elfique de Krima et j' étais très impressionné par les magiciens qui en sortaient. Notre roi Elros m' a un jour dit qu' il pressentait en moi un potentiel magique très élevé.
Elros , même s ' il a su maintenir une certaine sérénité dans notre cité, nous a parlé régulièrement de la montée du mal en Nacridan et des portails toujours plus nombreux faisant apparaître des créatures démoniaques.
Il a alors créé la communauté d ' Imladris, afin de rassembler de courageux aventuriers partageant nos valeurs dans la lutte contre le mal.
Le grand magicien Gurdk(HRP : mon perso dans la V1) , ami d’ Elros, venait aussi régulièrement nous entretenir entre 2 combats des invasions croissantes du Seigneur des sept enfers. Il a également recueilli son neveu Gildan, dont les parents ont été tués par ces créatures, et a confié son éducation à mes parents, amis de longue date.
J’ ai vécu dans la sérénité de la beauté de Krima mais aussi dans la prise de conscience de ce mal croissant en Nacridan, et dans le partage sympathique avec mon frère Gildan de la douleur qu’il engendre.
J ‘'ai donc très tôt ressenti le désir de participer activement à ce combat contre le mal pour aider mon frère Gildan à venger ses parents. Ma décision fut prise lorsqu’ un soir, le roi Elros me fit l’ honneur de regarder à travers ce qui n’ était pour moi qu’ une grosse pierre magique(il m’ expliqua par la suite l’ immense valeur de cet objet) qui m’ a fait entrevoir différents futurs pour Nacridan, dont certains très sombres. J’ ai alors décidé d ' apprendre à Krima à développer mon potentiel magique pour rejoindre la communauté d ' Imladris dès que j’ aurais atteint l’ âge de combattre, pour tenter de ramener en Nacridan un certain apaisement par la voie de la guérison et par celle de la destruction des créatures maléfiques.
Elros, m’ a ensuite demandé de prendre le commandement de la communauté d ' Imladris pour coordonner nos défenses contre le seigneur des sept enfers.
J’ ai donc entamé ce combat et suis à présent à la recherche de courageux aventuriers de toute race au cœur vaillant pour lutter contre le seigneur des sept enfers et ses créatures maléfiques, afin que la sérénité et la quiétude reviennent en Nacridan.
GILDAN, futur mage destructeur
Je suis Gildan, dorane originaire de Dust. J’ ai perdu mes parents à l’ âge de 6 mois, tués par les créatures maléfiques du seigneur des sept enfers.
Mon oncle Gurdk m’ a recueilli et a confié mon éducation à des amis elfes de longue date. A Krima, j ' ai vécu une enfance et une adolescence dans la beauté de la nature et des arts elfiques où j’ ai trouvé un merveilleux réconfort face à la grande souffrance d’ avoir perdu mes parents.
Gurdk m’ a souvent raconté lors de soirées au coin d’ un feu à Krima la montée en puissance du mal dans tout Nacridan. J ' ai aussi été très marqué par la vision à travers une immense pierre magique que m’ a relatée mon frère Elladan.
Dès mon plus jeune âge, mon oncle Gurdk,très grand magicien dorane, a décelé en moi un haut potentiel magique.J’ ai très vite fait le vœu de venger mes parents et de mettre fin à toutes ces souffrances, et ai appris auprès de mon oncle à développer mes aptitudes innées pour la magie pour pouvoir dès que possible rejoindre la communauté d ' Imladris dans ce combat contre ces invasions maléfiques. Le désir de venger mes parents et d' éviter à d ' autres la même souffrance que celle que j' ai endurée, m' a naturellement amené vers la voie destructrice de la magie.
Elros m’ y a encouragé et je seconde à présent mon frère de cœur Elladan dans sa lutte contre le seigneur des 7 enfers.
Dernière modification par Grand Pas (2014-01-31 21:47:23)
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La Voie de la Tortue
Ah, Tonak ! Tonak... je me souviens... le calme de la cité aux mille fleurs. L'élégance de ses habitants. Son soleil éclatant dans l'air pur qui descend des Mont de la Queue du Serpent. Son...
"Eh oh ! Tu va la bouger, ta grosse tortue, eh, foutu nabot !!" beugla un elfe dépenaillée, manifestement las, le rustre, d'admirer la splendide carapace moirée d'une tortue géante, juste devant lui.
Euh. Hum.
Reprenons. Tonak : sa route, ses tortues, ses aventuriers énervés. J'étais là, moi, Arnulf Bernsson du clan de Drunkenshield, sur la route Tonak-Octobian, quand cet individu vient me tirer de ma sieste matinal par ses cris rauques. Je soupirait bruyamment et rassemblait les rênes dans une main (parce que j'utilisait l'autre pour adresser un signe grossier à l'elfe mal embouché derrière moi). D'un claquement de langue... puff, puff... je tentait de stimuler ma fière monture, occupée qu'était cette dernière à se régaler d'un gros tas de laitues. Tragique méprise ; le placide chélonien se laissa tomber de tout ces cinq cents krung sur le sol, bousculant ce vilain nelfe. Tiré de là, il s'éloigna, un brin froissé, en adressant à l'animal une kyrielle d'insultes comme je ne voudrait pas que ma vieille mère en entende, non point. Je crois d'ailleurs qu'il a attiré un tueur de l'Union Obscure, ce qui prouve bien que les voies de l'imbécilité sont impénétrables, mes enfants.
Ah ! C'est pas de tout repos, qu'la vie d'marchand, c'est moi qui vous le dit. J'vous voit, là, devant moi, les jeunes, et vous vous dites "c'est facile, puisque Papé Arnulf y arrive", que vous croyez ! C'est bien dur, par la Barbe du Grand Tavernier ! Je vais vous dire : j'étais parti pour être ak'vokak au tribunal brassicole d'Octobian, comme mon père et mon père avant lui. Un sacré boulot, mais... pro bono, si vous voyez ce que je veux dire ; alors, j'ai pris la première péniche pour Tonak, et j'ai mis toutes mes économies dans un convoi à 60 pièces d'or. Ah, ça, faut pas se leurrer, pour être marchand, il faut aimer une chose, et une seule. L'or. Vous pouvez avoir les meilleures idées, les meilleures... puff, puff [tirage sentencieux sur sa bouffarde]... intentions du monde, si vous avez pas la soif de l'or chevillée au coeur, c'est fichu.
C'est qu'avant de devenir un Tarnailk, il faut en manger de la poussière. Il faut le supporter, le dandinement inepte des grosses bêtes ! Puff, puff... et puis l'ennui, la fatigue, l'ennui, la fatigue, la barbe toute poussiéreuse, et surtout la lenteur ! Et pourquoi ? Pour gagner des clopinettes, et taxées en plus. A Tonak, on aime pas les petits entrepreneurs, on nous étouffe. Mais, si vous survivez aux longues heures à faire des krvgjra'k* tout seul dans votre cabine, et bien, peu à peu, votre réputation monte. On vous appelle Maître dans les tavernes. Les gardes... eh bien, les gardes deviennent beaucoup plus accommodants... et surtout, votre fortune monte, monte ! L'or, l'or, l'or coule à flot, à flot ! Bientôt, vous pourrez vous offrir votre propre garnison, votre propre Krak** et damner le pion à la concurrence en embauchant une bande de durs pour lui apprendre la politesse. Ah... je l'aurais un jour, je l'aurais ! Et alors je serais le meilleur marchand de toute l'Ile, oui, quand les tortues de mes rivaux agoniseront dans le sang !! Le SANG !!! Mouhahahohooooo...
...Ho ?! Monsieur ? Monsieur ?!
Puff puff [ronflement béat]... Gnein ? Ké's'que...
Bonjour, Guet de Tonak, Monsieur, vous dormiez dans votre cabine, Monsieur. Il faut pas rester là, hein. Votre tortue, elle bouche la voie rapide, Monsieur. Je vais vous demander de bien vouloir reprendre votre chemin. Tout de suite.
- Euh... oui, oui, bien sûr. J'y vais, ha ha, de ce pas ! Hu dia !
Par le Marteau du Grand Forgeron ! Ce n'était qu'un rêve..., réalisa un Arnulf encore mal réveillé. Mais qu'importe. Sa réputation grandissait de jour en jour, et bientôt, oui, bientôt, il aurait son propre Krak, pour la plus grande gloire du Klan ! Car, telle était sa vocation.
HRP : Arnulf Drunkenshield (8362), marchand niveau 2, Clan de Nainkridhin.
* Patience (jeu de carte typique d'Octobian)
** Forteresse
Dernière modification par Amadev (2014-01-28 10:55:15)
Anraud
Arnulf et Jandar
Un sur trois est un gentil. C'est déjà ça.
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Cachée dans les bottes de lin
Née dans un petit village perdu au beau milieu des vastes champs de lin d'Earok, Perline avait grandi au sein d'une modeste famille d'artisans. Les pièces d’or n’abondaient pas mais le savoir-faire ancestral de cette famille était réputé dans toute la région, la vente d’étoffes et autres parures leur permettait de vivre correctement. La jeune elfe passait ainsi des journées entières à teiller, filer et tisser le lin, sa destinée était toute tracée, autant dire une vie d’ennui. Bercée par les merveilleux récits de marchands, caravaniers et autres aventuriers de passage, Perline rêvait d’aventures et de rencontres insolites, insouciante des dangers de ce monde.
Ce fut à la fin du mois de Fauchebrin qu’elle prit son envol… à dos de tortue géante, le voyage allait être long, très long. Et ce n’est pas les vieux caravaniers ratatinés à l’intérieur de leur carapace croisés sur le chemin qui le rendraient plus trépidant. Mais au fil des jours, le nombre de monstres grandissait et envahissaient les routes, certains parlaient même d’invasion finale. « Qu’importe, je serais à l’abri là-bas » pensa-t-elle, les yeux rivés sur les remparts d’Earok, la cité aux deux visages.
La révélation
Abandonnée à la tombée de la nuit dans la grande rue encore bruyante et bondée des marchands ambulants, Perline avait peut-être surestimé ses forces. Apeurée par tout ce tumulte, la petite campagnarde s’engouffra dans la première ruelle sombre et s’écroula, morte de peur et de fatigue. Seule et sans défense, les voyous ne tarderaient pas à la trouver et la manger toute crue, à moins que…
En rentrant tard de la chasse sur le chemin de l’hôpital, un rodeur la vit et bien que peu habitué aux révérences ne put se résoudre à laisser une demoiselle en détresse. En l’emmenant avec lui cette nuit-là, il ne savait pas encore que leurs âmes se lieraient passionnément.
A son réveil, Perline ne crut pas ses yeux, la salle où elle se trouvait était remplie de blessés couverts de sang, des prêtres s’afféraient autour d’eux, gesticulant et baragouinant des paroles incompréhensibles. Tous ces sortilèges ainsi que ce sang, ce remarquable sang, la fascinaient. Sans qu’elle s’en rende compte, elle reproduisit ce cérémonial à la perfection et une lumière aveuglante inonda la foule guérissant toutes les blessures. Une sensation étrange lui traversa le corps, sa magie venait de s’éveiller, les heures passées à tisser des objets magiques n’y étaient probablement pas pour rien. Dotée d’une telle habileté, Perline se devait de partir à la chasse soutenir les valeureux guerriers luttant contre l’invasion.
L’assombrissement
Hors de remparts, les monstres pullulaient et le travail de soigneur était très demandé, l’apprentie magicienne enchaînait les soins tout en évitant les coups. Ces combats acharnés la menèrent vers une noble dame drapée d’une robe blanche incrustée de rubis. La chasse en sa compagnie fut intense et plaisante mais les affaires avec les grands de ce monde la rappelaient en ville, et plus loin même au grand désarroi de tous ces compagnons. Une histoire de liste semblait-il mais la diplomatie, les paperasses et autres petites vengeances entre amis avaient le don d’emmener Perline dans le doux pays des rêves. S’enchaîner à de telles idées la laissait pantoise, elle préférait rester libre et sans fer.
La chasse reprit doucement mais quelque chose manquait à Perline, l’excitation des premières batailles étaient passée. Les monstres mordaient, griffaient, piquaient, et les plaies des combattants toutes les mêmes, pas de quoi affoler un fou. La jeune elfe s’ennuyait, il lui fallait du sang frais et il arriva avec une joyeuse bande de psychopathes. Les coups de dagues et de griffes pleuvaient dessinant dans la chair humaine des chefs-d’œuvre, le sang giclait et tourbillonnait, Perline admirait la scène sublimement atroce. Elle-même était encore marquée d’une estafilade, quelle ingéniosité fallait-il déployer pour panser ces plaies !
Bien que mortel pour ses compagnons, Perline n’arrivait pas à oublier cet affrontement et surtout ces écorcheurs. Derrière durant le combat, elle avait eu tout le temps de les observer et elle l’avait bien vu ce sourire imprimé sur leur visage, si semblable au sien.
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