Forum en lien avec le jeu Nacridan
Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
C'est vrai qu'elle avait été belle cette Vallée, mais ça c'était avant !
Les troupes ennemis déferlaient à l'intérieur de la ville en volant, pillant et tuant tout ce qu'elles rencontraient. S'en était fini de notre petit havre de paix.
Au petit matin Werdna tenterait un dernier coup pour la gloire mais sans conviction tant il se rendait compte de son inutilité.
Inutilité, le mot était lâché, que dire d'autre d'un mage destructeur incapable de détruire la moindre chose ou le moindre vilain ... un inepte inapte
Il fallait se rendre à l'évidence : Werdna n'était qu'un bouffon et il n'était même pas drôle, ce qui est un comble pour un bouffon ...
Il avait failli à ses fonctions de Chef, n'avait pas su protéger ses sujets et leurs biens, n'avait pas été capable de leur faire prendre conscience que ce moment arriverait tôt ou tard s'ils ne s'activaient pas dans leurs préparatifs.
Mais c'était arrivé ! Il était inutile de chercher un coupable car cela ne pouvait être que lui
Il se remémorait les mots de son mentor : Un Chef qui failli à sa mission doit être exécuté ou banni, il ne peut en être autrement !
Sur Nacridan, la mort ne signifiait rien, il fallait donc choisir l'exil, peut-être y trouverait-il la rédemption ...
C'était décidé, un dernier coup et il partirait loin de la civilisation accompagné de son fidèle bras droit
Hors ligne
A l'aube, Werdna fonça vers la chambre de Lorigan et y récupéra un sac de rubis, 2 émeraudes et des cuirs.
"Toujours ça que ces salauds n'auront pas !" se dit-il.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, elle pris la forme du marteau de Borur entrant violemment en collision avec son crane.
Ces gens la n'avaient vraiment pas de savoir vivre !
Depuis son lit d'hôpital il se demandait s'il fallait y retourner ou plutôt partir vers le Nord comme convenu, cela méritait réflexion ...
Hors ligne
Argawen la jouait guerrilla urbaine, tantôt à l'arc, tantôt à la hache. Après avoir renvoyé Graham du bouge d'où il venait, il se glissa dans les ruelles de la Vallée mais ne trouva personne à qui causer hache et se réfugia, fatigué, dans une maison abandonnée.
Soudain la porte s'enfonça. Argawen resta planqué dans le placard s'attendant à prendre un je ne sais quoi dans la tronche, mais rien. Il ouvrit la porte avec précaution et vit un dorane lourdement équipé entrer. Il resta planqué un long moment puis sortit pour regarder son ennemi dans les yeux. Vivre ou mourir, tuer ou être tué. Il finirait bien par savoir. Il ne broncha pas, semblant lui aussi chercher un peu de répit.
Les deux ennemis d'un jour restèrent ainsi les yeux dans les yeux. Qui sait ce qui pourrait arriver?
Hors ligne
J'aurais du me douter qu'il allait se passer quelque chose car cela faisait plusieurs une nuit que je faisait le même cauchemar
Mais très souvent, au commencement ils sont agréables
D'abord j'étais bien plus jeune !
Je passais par la Bréole où vivait la Marie-Paule
Elle avait de si belle guiboles et qu'est-ce qu'elle dansait bien la farandole
J'me sentais devenir un homme
Je l'emmenais dans ma carriole pour lui estramasser la pachole
Je fourrais ma langue dans sa bouche toute molle et plongeait mes mains sous ses jupes folles
Manque de bol ... c'était un homme !
Sous le calbute il y avait des roubignoles et sa grande gueule puait la gnôle.
"mais c'est quoi ce rêve ?"
Ce n'était plus Marie-Paule mais l'autre emmanché à tête de hareng saur, Illiouchine, que je galochais !!!
Il me fila deux grandes torgnoles, j'en avais la gueule pleine de badoles.
Je me réveillais en sueur sur un lit d'hôpital, il y avait une infirmière à côté de moi
La fin du rêve ?
Mais non ... Rhaaaaaa !!!! L'infirmière avait la tête de Borur et ses biceps ...
A côté de moi il y avait une grande folle, mais ses biceps n'étaient pas ceux d'un branquignol.
Il me ceintura en m'traitant de guignol, et m'éclata le cul en m'disant "T'as pas de bol"
C'est le cas de le dire j'en avais plein l'cul de ce rêve !
J'me réveillais, une fois de plus, hurlant et trempé de sueur.
La j'étais encore dans un lit d'hôpital, une voix me fit sursauter
"Bonjour Messire Werdna, vous avez eu un sommeil bien agité cette nuit, retournez vous svp, on va faire partir cette vilaine constipation" disait le moine à côté de moi
"QUI T'ES TOI ? T'es une de ces saloperies de sodomites de l'AGN ? Tu toucheras pas à mon fion !!!"
"Mais bien sur que oui Messire, c'est pour votre bien" disait-il avec un large sourire en tenant une énorme poire à lavement
Non mais quel du cauchemar !!!
Au petit jour mon tourment s'estompait. Ce que je ne savais pas c'est que c'était prémonitoire.
Quelqu'un que j'aimais bien allait me trahir et pire encore ...
Et c'est ce qu'il a fait !
Ma découverte de l'ile attendrait, les AGN hantaient mes songes, j'allais leur faire payer
Et on verrait bien qui emboiterait l'autre ...
Dernière modification par Werdna (2020-05-04 07:48:40)
Hors ligne
Werdna jubilait, cela faisait des mois et des mois qu'il laissait "fuiter" des informations concernant Utopia. Plus précisément depuis que les AGN les avaient agressé sans prévenir au détour d'une rue de Zouli Kaïou.
Le Chef des AGN avait eu tort de le prendre pour un imbécile, il ne fallait beaucoup réfléchir pour se rendre compte que les AGN s'étaient "payés" un village incognito. De quelle manière, il ne le savait pas mais il savait qu'ils s'en servaient de base arrière.
Comme des parasites ils s'étaient accrochés à ce village et y repaissaient en toute impunité.
Il serait bien prétentieux de dire qu'il savait précisément quand cela se produirait mais il savait que chaque jour qui passait le rapprochait de cette éventualité.
L'attaque de la Vallée allait être le déclencheur et il le savait ! les Gardes allaient profiter de l'occasion pour fondre sur le village, du moins c'est ce que n'importe qui aurait fait.
Werdna se doutant que l'attaque était imminente avait profité de l'occasion pour tenter de négocier avec les AGN mais leur Chef, un fou furieux imbu de sa personne, avait décliné préférant couper court à toutes les négociations.
Aujourd'hui, il devait bien s'en mordre les doigts le Normal, l'information que Werdna avait à lui vendre lui aurait permis d'attendre patiemment les Gardes et de les exterminer.
Mais à quoi bon, d'un âne on n'en fera jamais un pur sang se dit-il !
Hors ligne
Werdna venait d'apprendre que les termes de la négociation voulue par les AGN étaient parus dans la presse locale, c'était un peu tard !
Ces Gens Normals devaient être particulièrement anormaux pour croire qu'on négociait par article de presse interposé et Werdna en venait à penser qu'il leur manquait une voir plusieurs cases.
Comme un gâteau qu'on démoule trop chaud et ou il reste une partie qui colle au fond du moule, il devait en être de même pour les Normals.
Déjà que leur orthographe laissait à désirer, ils étaient en plus complétements débiles. Surtout leur Chef qui n'avait visiblement pas la lumière dans toutes les pièces et était aussi agressif qu'un Mange-coeur cocaïnomane.
D'après ce qui était écrit dans le journal, ils voulaient nous imposer le bannissement de 3 de nos vaillants soldats pour faits de guerre, n'importe quoi !
Il y avait déjà la Garde du crépuscule et maintenant il fallait compter avec les AGN comme empire despotique et fachiste !
Quel monde pourri
Hors ligne
Pages : 1