D E S C R I P T I O N
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Ces petites créatures à la fourrure fauve et à tête de chien, rappelant celle d’un cocker mais en plus laid, sont assez pathétiques. D'une force très peu développée, à peine capable de brandir un coutelas, elles sont en outre d'une rare stupidité. Ce n'est pas pour rien qu'un proverbe izandrin dit : [i]« Aussi bête qu'un kobold dans une colonne de paladins. »[/i] En vérité, leur seule chance de parvenir à mettre un terme à l'existence d'un aventurier est de le prendre par surprise pendant son sommeil ou de lui jeter une boule de feu. Par une espèce d'humour assez saumâtre de Dame Nature, les kobolds comptent en effet au nombre de leurs très rares aptitudes celles de produire à volonté de petites sphères incandescentes, dont ils se servent en général pour organiser de complexes parades enflammées pour trouver une partenaire, ou pour chasser les papillons et les oiseaux dont ils font une consommation quasi exclusive, bien que ne dédaignant pas à l'occasion fruits sauvages et racines, voire une charogne ou deux.
Contrairement à son lointain parent le Gnoll, toutefois, le kobold prend toujours soin de bien faire cuire la viande qu'il consomme, au risque néanmoins de s'enflammer lui-même, ce qui arrive hélas bien plus souvent qu'on ne le croit. Il y a peu de mérite à affronter pareille aberration de la nature, mais les plus jeunes aventuriers ne manquent pas de les massacrer pour peu qu'ils en trouvent. En plus de pourvoir à leur éducation, cela leur procure un divertissant spectacle de sons et lumières.
[i]«[/i] - [i] Bon, les gens, y a plus d'ambiance, là, s'écria Balin à la cantonade. Et si on jouait à Paf le kobold ?»[/i] Les folles soirées de la Taverne de la Tortue Boiteuse, par Dame Amlika. |