Ketriken |
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D E S C R I P T I O N | |
Ketriken. J'ai été nommée ainsi lorsque je suis venu au monde. En y repensant ça m'plait. Ca tranche un peu. Comme la ceinture sur le dos nu. Klak ! C'est comme cela qu'on éduque les doranes du Nord. Secs et durs comme le froid. Ce froid qui rentre partout, dans chaque coin il vous guette. C'est quand il pleut qu'il vous piège. Enfin… Bref… Je m'égare. J'ai débarqué un peu par hasard, j'devais pas arriver dans l'coin. On était supposé accoster au Sud, plus au Sud, beaucoup plus au Sud. J'ai perdu mes compagnons, mes armes, j'recolle ma mémoire comme un vase qui a débaroulé d'la montagne. J'ai trouvé un tome sur les arcs, un machin qui parle de comment les faire. J'me suis souvenu de chasses, ça m'a plu ces souvenirs… J'm'égare encore… Donc mon nom c'est Ketriken, d'une p'tite famille noble. Si j'parle comme une poissonnière malgré mes yeux d'anges c'est qu'j'me suis barré de ce trou à tarés le plus vite possible. Une bande de consanguins finis qui s'arrachent la peau pour rigoler. J'ai rejoint une compagnie de mercenaires. J'ai appris l'arc, et la pitié… La pitié ? Faut savoir écourter la vie de celui qui souffre… Héhéhé… On allait au Sud pour une nouvelle guerre… J'ai pas eu l'temps d'me tester à ceux d'en face, une tempête nous a emporté. Si j'les r'trouve, on rembarque, mais en attendant, je cherche à me souvenir… Ouais… Me souvenir… De quoi ? Est-ce que tu sais marcher ? -------------------------------------- -------------------------------------- Venus dans leurs nefs aux flancs nacrés des lointains Archipels de Dol'Onoran et Sul'Mandar, les doranes forment un peuple mystérieux et farouche, apparenté aux elfes plutôt qu'aux hommes, lesquels ont longtemps craint ces sorciers à la peau violette et aux longs cheveux blancs, dont les arts mystiques surpassaient en puissance les autres magies. Car les doranes sont un peuple de magie par excellence, et celle-ci prend place dans chaque aspect de leur vie, étant une véritable religion. Généralement grands et fins, le port altier, les doranes ne vivent guère plus longtemps que les hommes, et même souvent moins, ce qui est considéré comme la juste rétribution des dieux pour tant de puissance, de même que l'on considère que leur présence en Izandar amena de grands malheurs sur la ville. |