Gruff

 

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I N F O R M A T I O N
NOM :Gruff (11786)
ALLÉGEANCE :La Garde du Crépuscule
En Garnison
LEVEL :32
CLASSE :humanoïde
RACE :Nain
SEXE :Homme
ÉTAT :Indemne
CRÉATION :2014-01-04
ANCIENNETÉ :3974 jours
MEURTRE(S) :10
Dont PJ :0
DÉCÈS :13

D E S C R I P T I O N
Issu d’une longue lignée de forgeron, Gruff avait depuis toujours l’habitude de s’endormir dans la chaleur des ateliers, aux doux sons des marteaux raisonnant avec fracas sur l’enclume. Il ne se lassait pas d’admirer ses ainées travaillant le fer sans relâche, pliant encore et encore les lames des épées afin d’obtenir les plus beaux reflets, coulant le métal en fusion pour forger les plus belles haches et marteaux de guerre de la région. Pantois devant les runes gravées dans le métal, qui restaient pour lui un mystère, il savait qu’un jour il maitriserait ce bel art ! Son avenir était tout tracé : comme ses ancêtres avant lui, Gruff serait un forgeron dont la renommée s’étendrait sur tout le royaume. Il jouerait lui aussi avec le métal, incrusterait les plus beaux diamants et gemmes, cela serait magnifique ! Au-delà d’être des artisans hors pairs, ils étaient aussi de redoutable guerrier.

- Toute famille naine qui se respecte, se doit de savoir manier le fer qu’elle forge! disait son grand-père. Ainsi partaient-ils régulièrement en chasse pour étrenner les lames tout justes sorties des fourneaux et affuter leurs talents de guerrier.

Un jour le jeune Gruff, accompagné de sa famille, s’en alla passer le traditionnel rite de passage à l’âge adulte. Il était d’usage que le jeune nain alors mis à l’épreuve soit le premier à décrocher un trophée lors de la battue. Ce jours-là, Gruff revins fier comme roi et poisseux comme un pouilleux tant la bave du batracien qu’il portait sur ses épaules avait enduit ses vêtements.

Peu de temps après, les chauves-souris et autre rats géants ne l’effrayaient plus. Poussé par l’insouciance si caractéristique de la jeunesse, le jeune Gruff s’enhardie à partir seul et provoquait ainsi sans le savoir son destin. Avec pour seuls compagnons sa masse d’arme et son courage, il allait prouver aux siens qu’il était à la hauteur de la renommée de ces ancêtres !

Alors que, plein de bonne volonté, il chassait sur les terres du royaume, Gruff surpris une énorme fourmi occupée à se toiletter les antennes. Hypnotisé par le magnifique reflet du soleil sur les écailles de la bête, Gruff mis du temps à s’apercevoir que d’étranges marques striaient la carapace de l’insecte. Il réalisa alors que ces marques n’étaient autres que les traces d’un combat acharné dont la fourmi était visiblement sortie victorieuse. Flèches, haches et épées ne se semblaient pas avoir pu pénétrer l’épaisse cuirasse. Alors qu’il était encore en train de s’imaginer l’horreur et l’intensité du combat, la fourmi se retourna et l’aperçu !

Ses mandibules se mirent alors férocement à claquer l’une contre l’autre à l’idée de mettre en pièce un nouvel aventurier.

Gruff, toujours aussi insouciant et téméraire, senti son sang bouillir et, la rage au ventre, il partit à l’assaut de la vile créature: -Moradin ! s’exclama-t-il.
La fourmi, peu habituée à voir un aventurier aussi écervelé, laissa par amusement l’homoncule s’attaquer à sa cuirasse. Les coups que celui-ci faisaient pleuvoir allaient tout au mieux lustrer sa carapace. Gruff devant l’immobilité certes surprenante mais surtout agaçante de son adversaire s’acharna à essayer de trouver une faille dans la défense de son adversaire. Chaque coup de masse rebondissait tel un marteau sur une enclume. La fourmi, très vite lassée par l’énergie débordante de ce parasite bipède, l’envoya valser d’un coup de tête désinvolte.

Bien que petit et trapu, Gruff fût violemment projeté dans les airs, tout étonné de se voir aussi simplement balayer alors que son grand père lui répétait sans cesse : - Nous, les nains, on a le centre de gravité bien bas.

Il percuta alors avec force un arbre. Sous la violence du coup, il sentit ses mains lâcher sa masse. Par-delà des nuages de douleurs qui lui obscurcissaient la vue, il discerna la bête les yeux luisants, qui s’approchait ! La mort avançait vers lui !

Nul ne sait à ce jour ce qui poussa Kementari elfe de son état à agir de la sorte. Pitié, compassion ou simple bonté, Gruff se le demande encore. Quoi qu’il en soit, Gruff vit de ses yeux étonnés cet étranger s’interposer entre sa mort et lui. L’immonde bête fût projetée contre un arbre voisin. Alors qu’elle se redressait, elle sembla s’affaisser légèrement comme si elle était vidée de ses forces. Ses mouvements, jusqu’alors rageurs, semblaient avoir perdu de leur vigueur et de leur dextérité. Gruff compris alors qu’il avait à ses côtés non pas un elfe quelconque mais un mage altérateur au sommet de sa puissance ! Alors que celui-ci était toujours en transe, un guerrier elfe au cimeterre acéré apparu au-dessus de la créature. D’un coup vif et précis ce dernier décrocha la tête de la fourmi qui vint rouler au pied de Gruff ! La mort qu’il avait cru inévitable venait d’être vaincue.

- Je suis Kemenari, mage altérateur, prend soin de toi et de tes amis et vis la vie que tu désires. Ne laisse pas les autres dicter ta conduite et reste fidèle à tes principes.

Sur cette phrase lapidaire, le mage et le guerrier disparurent. Alors que les mots du de Kemenari résonnaient encore dans sa tête Gruff sut que son destin venait d’être changé à jamais. Cela allait difficilement être accepté par sa famille, mais son choix était fait. Il vendit sa masse et se mit à faire des escortes et des caravanes de marchands. Son but : amasser une fortune suffisante pour apprendre non pas à travailler le fer mais les écailles et surtout, il allait rentrer à l’école de magie pour devenir un des premiers maître nain altérateur. Et au seigneur des 7 enfers le qu’en dira-t-on !!