Forum en lien avec le jeu Nacridan
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Il faut distinguer le niveau de maîtrise de l'artisanat (en somme le niveau de l'objet ou de l'enchantement) de la vitesse de réalisation.
La maîtrise est déterminée par tes caractéristiques et le bonus de l'atelier de la guilde des artisans.
La vitesse de réalisation est déterminée par ta maîtrise en % du savoir faire, et par l'outil que tu emploies.
Si je dois synthétiser ta situation, je dirais que tu travailles très bien, mais très lentement ;-)
Aucun problème. Merci
(En attendant, j'ai fait quelques pâtés de sable. N'hésite pas à les faire sauter au besoin)
> J’ai scindé et re-titré.
> Je vous propose d’échanger ici sur ce sujet un peu délicat parfois.
> On fera le tri au fur et à mesure et je ferai des résumés si nécessaire.
> Il y aura évidemment des arguments complètement contraires et des idées totalement opposées. Et c’est normal. Rien de grave.
> C’est aussi une bonne occasion de chercher à avoir une vision d’ensemble la plus objective possible.
Bien, Mea Culpa, l'usage des entrepots est abusif (puisqu'après tout, dans l'entrepôt, on entrepose).
Du coup, en tant que joueur intéressé par ce qui vient d'être dit (c'est un sujet qui me tient à cœur ^^), je propose que l'on puisse construire un mur interne.
(Puisqu'après tout, dans un mur, on se cogne).
Pour le coup, même effet que l'entrepot, le stockage en moins. Est-ce envisageable ou ce n'est pas dans l'esprit ?
Dans le délire je pense que la tendance, malgré les structures défensives en place, favorise largement les attaquants. Et qu'à force égale, il est inconcevable pour moi, d'être témoin de Blitzkrieg impossible à contrer.
Autrement, voici une série d'idées en suggestion (lien direct avec ce sujet, mais dont la place légitime serait dans la section suggestion, je laisse donc la modération juger s'il faut déplacer ou non).
1) Augmentation des PS bâtiment pour éviter la blitzkrieg.
2) Ajout d'une résistance aux bâtiments, en lien avec leur type et leur niveau. (En vrai, détruire un mur fortifié est un brin plus complexe que de détruire une echoppe alimentaire rongée par l'humidité)
3) Revoir le système de réparation pendant un conflit. Si on voulait éviter les abus en défense avec un mur qui se "soigne" à l'infini jusqu'à guerison, c'est réussi. Puisqu'en l'état, il est juste impossible de réparer pendant un combat. Le moment de la reparation est inconnu, le statut reparation est immédiatement visible, et si l'ennemi urine dessus avant que les employés de chantier se sortent les doigts d...e la trousse à outils, les travaux s'arrêtent.
Je suggeres trois améliorations :
- une réparation immédiate lors du lancement de chantier, puis une nouvelle chaque 12 heures. (Au lieu de 24).
- un coût en PA au moins moitié moins cher. Une DLA pour seulement donner l'ordre au chef de chantier de commencer des travaux, c'est assez long je trouve. Fufu pendant ce temps là est capable de concevoir un produit fini, de le vendre, se payer un repas et une boisson à la taverne, avant d'aller tripoter des matières premières dans l'entrepôt du coin.
- Ajouter des "charges" au statut de reparation. Dans les faits, j'utilise 10 PA avec un personnage principal pour lancer les réparations, l'adversaire avec un FF (qu'importe son efficacité) en utilise seulement 8 pour faire sauter le statut reparation de 3 bâtiments. L'équilibre est faussé. La proposition serait par exemple d'avoir 3 charges (ou protections), c'est à dire qu'il faudrait attaquer trois fois le bâtiment pour qu'il ne cesse les travaux.
4) Implémenter un système de défense (Arme utilisable depuis les remparts, à l'image de baliste et trébuchet, si souvent observés dans les batailles médiévales épiques sur les grands et petits écrans) accessibles à tous les joueurs autorisés.
5) Implémenter un système de surveillance sur les remparts (sur le principe de la projection de l'âme). Dans le jargon, on appelle ça une longue vue, accessible par tout joueur autorisé (au lieu de l'élite de l'altération).
6) Revoir les statistiques du Garde Royal et du Prêtre à la hausse. Même à haut niveau, ce sont des crevettes, somme toujours, assez inutile.
7) Rendre le Garde et le Prêtre réactifs à ce qui les entoure. Les faire attaquer, utiliser des sorts et compétences, lorsqu'un ennemi se présente à eux.
8) Penser à un malus lors de l'usage des bâtiments par un personnage ennemi. Par exemple, un coût en PA pour l'usage des services commerciaux (achat, vente, réparation, dépôt/retrait d'or, envoi de colis). Avec RP parlant, l'action "Forcer le vendeur à vous vendre un article" par exemple.
9) Augmenter le délai de mise en arrêt des Alertes (Actuellement 15 jours d'historique).
Voir, ajouter à l'historique, le passage de personnage par les portes des remparts.
Ou, mesure alternative, permettre d'inscrire une ligne à l'historique par le biais d'une action à distance. "Percevoir les impôts de tel cité" depuis la capitale. L'opération prendrait des PA, un coût en or pour le service de perception, et un délai ajustable au prorata de la distance entre la ville imposable et la capitale.
10) Bloquer l'accès libre des bâtiments avec des portes. Blocage simple, mais tellement réaliste. A détruire par la force, ou a crocheter par la ruse, si l'on souhaite accéder à la case. Bien entendu, une interaction de force entraîne une alerte et enlève l'embuscade. Une interaction par la ruse, soumis à un jet aléatoire, peut réussir, ou déclencher une alerte, voir enlever l'embuscade.
11) Permettre le recrutement de PNJ mercenaires (depuis la taverne) ou de PNJ gardes (depuis un bâtiment Caserne) sur le principe d'un FF avec mort définitive, afin que l'or soit le nerf de la guerre, et non uniquement pour concevoir des murailles de papier.
Je relance ce sujet, car nous avons le même problème avec La Tour.
Les remparts en 420/330 et 421/329, qui ont été détruit lors des derniers affrontements ne sont pas reconstructibles.
Depuis la salle de l'architecte, l'option ameliorer me dit que rien n'est possible tant que tous les remparts ne sont pas réparés (travaux en cours), mais quelque chose me dit que ça sera pareil une fois terminé.
Dans l'option, construire un bâtiment, cela concerne uniquement l'intérieur de la ville, et je ne peux pas choisir les cases de nos remparts détruits.
Pour ma part, bâtisseur dans l'âme, je partage l'avis de mes semblables.
Perdre une cité fait partie des risque, et je l'accepte. Au commencement de ces dernières hostilités, j'ai sincèrement cru qu'on allait voir tomber la Tour. (D'ailleurs, à mon humble avis, tel aurait été le cas si l'ennemi avait pu accéder au prêtre, en quelques DLA).
N'est-ce pas là preuve de lâcher prise que d'accepter la perte d'une ville ancienne de plus d'une décennie, dont l'investissement a été superieur à 90k po ?
Bref, initialement, l'entrepôt a été conçu pour interdire l'accès à quiconque non autorisé. Je ne crois pas que ça a été fait de manière involontaire.
A la suite de quelques sièges, il a été jugé inégal d'avoir un bastion imprenable au sein de la ville malgré la defense percée (mort du garde royal et commencement d'u putsch, mort du prêtre et domination des lieux), on a donc corrélé l'accessibilité de l'entrepôt à la vie et à la mort du Prêtre. (Idée qui ne me plaisait pas, mais que j'ai accepté).
Là encore, ca me semble volontaire d'empêcher quiconque non autorisé à entrer dans ce dit bâtiment "coffre-fort". D'ailleurs, petite parenthèse, quand je contemple un de mes entrepôts, il me fait penser à un petit fort (un petit fort, fortifié ^^).
Bref, qu'est-ce qui gêne dans cet usage des entrepôts ?
- le rapport Attaque/Défense ?
- La prise de ville impossible ?
- L'usage "non ethique" d'un bâtiment, RP parlant, conçu pour une tout autre fonction ?
Premier point, je juge qu'il est nécessaire de devoir décupler la force d'attaque pour rivaliser avec la défense (dans le cas d'une attaque de ville j'entends). Si deux groupes de forces égales (niveaux, équipements, réactivité) se font la guerre, et que l'un part assiéger l'autre, il est inconcevable que le rapport de force reste équilibré lorsque l'on use de structure défensive.
Nous ne devons la reussite de la defense de la Tour qu'a ces éléments :
* Camp assiégé accessible grâce aux structures (TP des alliés)
* Maintient des forces d'attaque en extérieur de la ville (Rempart à 10k ps qui est parti terriblement vite à mon goût)
* Entrepôts qui encadrent le temple afin de ne pas subir la blitzkrieg habituelle)
* Adoption de la même technique des Auras cumulées (qui même si elle nous a profité, je la juge tout a fait desequilibrée. Je n'ai pas la volonté de rendre obsolète le Paladin, mais une bride sur le cumul me semble raisonnable. J'avais déjà suggéré un malus en pourcentage selon le nombre d'aura active. De fait, deux aura doivent être plus efficace qu'une, mais moins puissantes que ce que l'on croise aujourd'hui).
* Notre réactivité, qui contre toute attente, a été extrêmement pointue. (Je vais contredire Poulpane, qui a qualifié leur attaque de "mauvaise". Je pense seulement qu'ils n'ont pas été aussi dispo et réactif que d'habitude).
Second point, la prise de ville est elle impossible ? Bien loin de là. L'histoire nous l'indique. Les AGN ont déjà réussi à en faire tomber. Il a failli en être de même pour notre ville historique. Avec le bon rapport de force, la bonne stratégie et les bons profils, c'est tout à fait possible.
La mise en place de l'entrepôt en protection n'empêche rien, elle retarde.
Nous avons, à l'instar de nos adversaires avec leur cumul d'auras, longuement réfléchi avant la mise en place de cette structure.
Et tout comme eux, l'interrogation qui a orienté notre choix est la suivante :
Y a t-il des solutions pour contre-carrer cette stratégie. La réponse est oui. Il est possible de le détruire via un guerrier au CàC, un archer avec flèche enflammée, un mage / FF avec Piliers Infernaux. Il y a une autre solution, que je vais garder pour moi, parce que j'ai rarement l'habitude de donner le baton pour me faire battre ;-).
Dernier point, si finalement, l'enjeu est strictiquement RP, éthique, maintient d'un esprit initial, et qu'au fond, le gameplay avec ces bâtiments n'est pas si absurde que ça, il suffit de renommer le bâtiment et/ou lui rédiger une nouvelle description.
(Muraille interne, bastion fortifié, Entrepôt fortifié, Tour de Guet etc.)
Pourquoi changer un fondamental du code, quand on peut juste ajouter quelques phrases dans une page de règles.
Je pense qu'un simple ajout d'Action (sans l'intégrer dans une école), une interaction "Debusquer" ferait l'affaire.
Que ce soit avec un jet d'opposition ou un taux de réussite aléatoire, l'action pour X Pa, aboutirait sur :
- Vous débusquez quelqu'un.
- Vous savez qu'un embusqué est là, mais vous ne l'avez pas trouvé.
- Vous n'avez rien trouvé d'anormal.
Si cela tient à cœur à la direction de ne permettre de débusquer les fougères sur pattes qu'à l'aide de sort/comp de zone et d'interaction (Brasier, projection attaque tournoyant etc), on pourrait concevoir l'action valide uniquement en intérieur de bâtiment. On pourrait même songer à deux variantes :
- Fouiller la pièce (8 pa)
- Fouiller le bâtiment (12 pa)
(De mon humble avis, débusquer quelqu'un, ce n'est pas forcément lui taper dessus).
A mon sens, le plus simple serait une bride.
Je n'ai pas fait de calculs poussés ni de test, mais l'idée sans ordre de valeurs exhaustives serait de mettre un malus sur le bonus de l'aura, selon le nombre d'aura actives en même temps :
- 100% du bonus de 1 aura
- 60% du bonus cumulé de 2 auras
- 50% du bonus cumulé de 3 auras
- 45% du bonus cumulé de 4 auras
- 42% du bonus cumulé de 5 auras
Chaque aura supplémentaire augmente le bonus, mais pas de manière surdimenssionnée.
C'est frustrant, mais ce genre de raté n'existera plus lorsque tu seras capé à 90%.
La "concentration" est ta meilleure alliée ;-)
Contrairement aux autres services de ce bâtiment, il n'y a pas la possibilité de régler le prix de l'usage des outils de la guilde des artisans.
Je réfléchissais aux commerces au sein des villes. Et je me suis dit qu'il serait logique de pouvoir, en tant que gouverneur, instaurer (ou non) une taxe sur les ventes indépendantes.
Ces paramètres de valeur ajoutée sont réglable dans les bâtiments de la ville (Achat-Vente des échoppes et entrepots, prix des services de soins, bancaire et de poste), alors pourquoi pas sur le vendeur du coin de la rue ?
Ces taxes seraient propres pour chaque ville et modulaire depuis la salle du trésor du palais.
Lors d'une mise en vente par le profil, un message du genre : "Vous mettez votre article *truc-chose* en vente, le client paiera 100 pièces d'or, dont x% seront reversés aux caisses de la ville".
L'idée est intéressante. Je pense que c'est a prendre en compte dans la réflexion d'une prochaine version.
A mon sens, c'est le genre d'option que l'on utiliserait pour faire "le coup à ne pas manquer".
Je suis contre une possibilité de faire "+2 PA = 100% de reussite".
Mais quelque chose du genre, une concentration par DLA (cout moyennement élevé, style 4 ou 5 pa), qui met en compte un bonus de réussite (+1 ou 2%) cumulable pour le jour où l'on utilise le compte de concentration.
A mediter.
De mémoire, bousculer un mob est possible uniquement en royaume.
D'ailleurs, je pense que ça pourrait être une bonne chose de permettre la bousculade des mobs, quelque soit le lieu, selon les mêmes règles qu'un PJ. Autrement dit, avec un jet d'opposition.
Perso, je suis plutôt amateur de Role-Play réaliste. Bien que je ne sois pas foncièrement contre les traits d'humour ci et là.
Mais je te rejoins sur ce point, Trou du Cul land, ça manque de quelque chose.
Pour ma part, si je désire que mon avatar prenne direction d'un coin malfamé, à choisir un nom grossier, je sortirais plutôt quelque chose du genre "Landes trouées de Bourg-Fion", accompagné d'un joli RP pour montrer le sérieux de cette appellation d'origine contrôlée.
Ce n'est pas un problème la multitude de commandes non récupérées.
Lorsque la fabrication est terminée, elle sort du compteur des commandes en cours.
Donc, outre le problème de visibilité si 100 commandes non récupérées s'ajoutent, ça ne bloquera pas les futurs acheteurs.
L'argent est celui déposé par le gouverneur ou délégué. Pas d'argent dans la caisse, pas d'échange.
Aucune création par le jeu.
Vous rentrez trop sur la vue subjective d'un joueur.
Le fonctionnement d'un entrepôt c'est acheter et revendre les objets.
Le prix est déterminé par un % mis en place par le gouverneur ou délégué.
Donc il n'est pas seulement un outil de commerce, mais il peut aussi être un outil de partage.
Les paramètres modifiables sont donc le taux d'achat et le taux de vente.
Chaque entrepôt dispose de ses propres paramètres.
Mais il n'est pas possible de paramétrer le taux selon les produits (si je décide que le taux est 150% à l'achat, l'entrepôt rachètera tout ce que tout le monde viendra bien vouloir vendre, à hauteur de 150% du prix de base de l'objet)
Pour le prêtre, c'est une semaine.
- Batiment de La Quêterie, Tour du Crépuscule -
La Quêterie est un lieu de rencontre, où se côtoie à la croisée de la gloire, de la richesse et de la puissance, toutes races et tous les corps de métier présent sur Nacridan. Ce batiment sur deux étages, dispose d'une réception, une bibliothèque et d'un bureau pour le Doyen. Il est des rumeurs annonçant de nombreuses richesses venant des quatre coins de l'île, à l'abris dans les sous-sol, farouchement protégées par la Garde -et quelques mécanismes nain, dont des salles de coffres hautement sécurisé-.
Depuis la placette, entre les jardins fleuris aux mille et un parfums, on pouvait humer dès lors, l'odeur de l'aventure -et celui plus subtil, du danger- qui précède à coup sûr, celle du bon Or, sonnant et trébuchant. Sans plus tarder, vous poussez les portes de ce batiments.
Vous arrivez dans le Grand'Hall de la Quêterie, dans cette ambiance chaleureuse et chatoyante de ce respectable établissement, vous vous approchez du tableau des annonces en quête d'une quête, comme le disait le slogan, car c'est bien pour ça que vous êtes ici.
- Tableau des annonces -
La grande instance, dans sa clairvoyante justice divine a émis un arrêté à l'encontre du profanateur, hérétique et malfaisant Arrow, ancien évêque de la sainte Eglise en sa terre sans retour.
Aussitôt la sentence tombée, le ministère de la Mage-Uscule dépêcha auprès de la renommée Quêterie, un ordre d'arrêt à la population du Crépuscule.La Mage-Uscule a écrit : Nous, dans notre fonction suprême et divine, accusons le dit Monseigneur Arrow de traîtrise au Divin, de Profanation, d'Hérésie, de Malfaisance et d'Occultisme macabre. Il est, à ce jour, révoqué de ses fonctions et excommunié.
Nous, dans notre fonction suprême et divine, réclamons toute aide, nécessaire au rapatriement, vif, du condamné pour que notre sainte institution le joigne au châtiment des Dieux.
Le grand College des cardinaux est en pleine scission, alors qu'une bonne majorité est favorable à l'arrêté prononcé par la Mage-Uscule, une autre partie, quant à elle, pense que c'est à fonds perdus. La capture d'un prisonnier nécessite du temps, des hommes, de l'or. Tout ça pour une mise en scène qui elle encore demandera du temps, des hommes et de l'or. Le temps et l'argent des Dieux ne doivent pas s'épancher de la sorte, c'est pourquoi ils convoquent des Lames-Dieux. Il leur est préférable de dépenser une belle et unique somme, et savoir sans détour, que la justice s'opère promptement, sans artifice, par le fil aiguisé d'une lame furtive, a l'ombre du Jugement dernier.
Après quelques instants de réflexion, vous décidez de ...
L'homme à la soutane rouge, qui n'est pas sans rappeler le sang vermeil des martyrs, avait la mine sombre, et patientait, voila maintenant la seizième minute, devant le tribunal des affaires du Temple.
L'homme de foi, du nom de Dièse, avait tenu avec son confrère tout de violet vêtu une longue conversation sur une affaire d'importance, qui le menait en ce jour d'hui auprès de la grande instance.
C'était Hérelle, le premier à le rejoindre. Il était du partie de l'accusation.
- Ah mon bon frère, s'écriait avec une joie non feinte et pétillante, le cardinal Dièse.
- Que ne le vois-je. Le félon n'est point paru ? Ce me semble qu'en respect au regard des Dieux, il se doit de représenter sa défense. Taillait, dans le vif du sujet, l'évêque Hérelle.
- Mais vous le savez bien mon ami, Que Monseigneur Arrow base toute sa vilenie sur le vice, et il nous en fait un de forme, aujourd'hui même.
Un espace plus loin, le garde à la figure exotique, Hash'Tague gardait toujours la porte. Massif défenseur de la voix des Dieux.
Nul n'entrait sans son consentement, bien qu'il s'agissait la, d'un simple porte épée, il devenait par son rôle, un puissant serviteur Divin.
- Halte ! Grrr. Lacha-t-il de son impitoyable voix caverneuse.
Et sans se froisser, Dièse et son évêque cafardeur patientèrent jusqu'à la trente-deuxième minute, visiblement ravis de ne voir arriver l'incriminé.
Lorsque l'assemblé s'installa dans la grande salle du jugement, devant la Mage-uscule présence, la plus haute incarnation des Dieux sur Nacridan.
Le préambule et le rituel de cérémonie débuta, et aussitôt se fit savoir l'affront dû à l'absence d'Arrow, une flèche dans son domaine.
[...]
- Que nenni, c'est malfaisance et outrage au divin. Le haut Dièse, dans sa prestation d'ecclésiastiques accompli, mettait l'accent sur les accusations.
- voyez vous, ce vilain est allé jusqu'à détourner les dons des Glise !
Le haut conseil du Temple, sceptique releva.
- Des "Glise" ?
- Tout à fait, la famille Glise, ô combien pieuse, qui s'exécute dans la dîme, bien d'avantage que toute une ville. Le vol-Dieu n'est pas tolérable, mes seigneurs.
- Nous prenons acte, et une enquête sera dépêchée à ce propos, si vous dites le vrai, c'est effectivement intolérable. D'autres charges ?
- Et comment ! S'exclama l'avocat des Dieux dans cet affaire, celui du Diable -Seigneur des Sept Enfers-, ne pouvait répliquer, ni objecter, car malgré les courriers, nulle réponse de l'inculpé, et donc, non représenté à son procès. Il est question de blasphème, de sorcelleries et magie noire. Nous pouvons fournir preuves à tout cela.
Nous avons sous bonne garde, des témoins qui ont joué un rôle bien important, dans le méfait, de cette affaire. Bougre que cette fille, dont le Seigneur des Sept Enfers la pare de moult artifices, pouvant chauffer le cœur et la peau d'un homme, sans même le toucher. Elle lui vendait charmes et poisons, formules de magie noire et le nécessaire d'incantation, sacrifice compris. Ah la belle fortune qui lui fut acquise ! Mais voyez mes pairs, voyez comme le mal ne peut triompher.
Dans ses religieuses paroles, laissant la suggestion d'un traitement radical, pour une vermine qui mériterait l'excommunication avant la torture purificatrice et la mise à mort en bonne et due forme sur le bûcher, le petit homme, bien âgé et pourtant fringuant, faisait sentir tout le caractère sacré de sa personne. Lorsque l'homme se confond avec sa charge, avec son titre, aussi longtemps que Dièse dans ses offices, tout à l'image d'un Roi et son Royaume, l'homme se prend, et l'homme devient le Royaume. Et les Dieux savent que leur Royaume à eux, n'est pareil à nul autre.
***
Quelques semaines auparavant. Dans un bureau paisible où crachotait un feu bien nourri au fond d'un foyer de cheminée, deux hommes, sous des airs de complot, discutaient de menus accords implicites.
- Il est vrai que pour dénuder le faux, et que soit exposé au grand jour ses fautes sans fuite aucune, il serait bon de louer le Seigneur afin qu'il nous gratifie d'aide dans ce dénouement.
- C'est bien vrai. Et plus vite ce procès entériné, plus vite la situation nous sera appréciable, à tous deux. Ce ne serait que justice, d'ailleurs.
- Il serait bien fortuit, et malheureux pour ce bougre, si de semonce, il ne pouvait répondre, n'est-ce pas ?
Ah saints-pères, dit-il levant les yeux au ciel, Que ne puissiez vous pas entendre nos paroles !
- Soyez sans crainte, Excellence, je suis assez certain qu'ils nous entendent.
Était conclus alors, ce que chacun était venu chercher. L'un un soutien, l'autre un service. Pour le reste de la soirée, le vin et les femmes prirent le relais. Et ces deux personnages, dont tout opposait, mis à part l'ambition et le goût des bonnes choses, passèrent d'agréables festivités, dans ce qui ce rapprochait assez d'une amitié de circonstance.
***
Un agent en poste dans la vallée obtenait dans ses quartiers, paquetage estampillée de deux clefs en croix, ainsi qu'une missive.
Lisant cette dernière, et ayant l'habitude, solitude aidant, de formuler ses pensées à voix haute, il leva un sourcil, et s'exclama.
Une infiltration, donc. Voila une mission bien simple. D'autant plus qu'il s'agit là d'un bureau de courrier.
L'homme avait l'expérience, et se vexait presque de cette mission qui ne reflétait absolument pas son talent.
Quelle basse besogne... Mais qu'importe, qu'il s'agisse de me faire passer pour coursier, d'assassiner un roi ou d'infiltrer les rangs obscurs de la rébellion, mes tarifs restent inchangés. Pensa-t-il.
Cet homme, qui approchait la cinquantaine, se leurrait dans de vénales justifications, pour ne pas s'avouer que c'était le risque qui le maintenait en vie, fine muraille contre la folie de la vieillesse.
Qui peut le plus, peut le moins. Et c'est avec un jeu d'acteur sans pareil qu'il se fit passer, auprès de son "confrère" coursier, pour le relais messager. Il échangèrent quelques chaleureuses paroles, dans ce milieu, la communauté était soudée, et la complicité offrait souvent une amitié acquise, même lorsque les collaborateurs étaient encore de simples étrangers.
L'agent de l'ombre, dans sa tenue de cuir, parcouru les lieues restantes au pas de course, et ne fit trotter sa monture qu'à seulement quelques mètres de l'entrée de la ville. Son rôle oblige, plus tôt est délivré le message, meilleure est la commission, et il n'était pas judicieux d'éveiller le soupçon par nonchalance.
Arrivé sur place, il prit bonne note de tous les détails, le processus des défenses, les visages et les habitudes, il s'enquit de tout ce qui pourrait lui servir, comme le lui stipulait la missive.
Après avoir passé la garde qui n'a pas même contrôlé son identité, il se rendit à l'adresse de dépôt. Un jeune homme se présenta.
- Bonjour, je suis Alfred, le serviteur du Pére Dupanloup, Que puis-je pour vous ?
- Salutation, Alfred. Je suis ici pour délivrer message à Monseigneur Arrow, peut-etre me suis-je trompé de maison.
- Pas le moins du monde, Messire messager. C'est bien connu, Père Dupanloup se fait appeler ainsi, mais nul n'ignore qu'en une vie antérieure, ou en d'autres lieux, mon maître est Monseigneur Arrow.
- Que voici donc, alors !
Il lui remit, non pas le message qu'il reçut, deux jours plus tôt, mais bien le faux qu'il avait reçu de son paquetage, conformément à ses consignes de mission. Finement ouvragé, le sceau était identique au premier. Il s'agissait la, soit d'un faussaire d'Excellence, soit d'un faux semblant, un puissant à double veste.
- Ami Alfred, avant que je ne reprenne la route, pouvez vous m'indiquer bonne taverne, pour m'y détendre et me rendre courage ?
L'autre lui sourit, et avec joie lui dressa la liste de ses lieux favoris.
Ils sympathisèrent alors, et se lancèrent même dans un bordel de conserve, après une bonne heure dans la taverne qui jouxtait le palais des plaisirs.
Par deux fois, au cours des semaines qui suivirent, il reproduisit le même programme, et l'Alfred, le jeune à tout faire de Monseigneur Arrow, le prit en sincère amitié, car c'était toujours avec chaleur qu'il le recevait.
***
- Vous prendrez du vin ?
- Aux diables l'alcool, ce que j'apporte comme nouvelle me coupe toute envie, Voila que les saintes boules me montent à la gorge, et l'estomac m'est noué !
- Voyons voyons, gardons le calme. Je pense que c'est là un tracas que rien ne puisse pas arrangé. Contez moi ce qui vous trouble.
- Ce qui Me trouble ? Ce qui Nous trouble, vous vouliez dire.
- Mais oui, pour sur. Allez, ne tenez plus ainsi ma patience, parlez moi.
Ainsi, l'homme aux saints jurons, lui expliqua que la Mage-uscule incarnation des Dieux s'était allée à douter du service de messagerie, et qu'il dépêchait alors son Hoèbmayle personnel. Il s'agit d'un messager distingué du Temple, aux armoiries de la Mage-uscule, dont l'autorité et la performance faisaient foi en tous les royaumes, des hommes comme des cieux.
Le seigneur lui sourit.
- La belle affaire, en voila un défi. Je me demandais combien de temps allait-il falloir patienter avant que l'intrigue ne nous demande de véritables compétences.
Il se permettait la largesse et la dérision, car il avait déjà, dans un coin de son esprit, la solution du problème. A vrai dire, cela arrangeait même leurs affaires.
- Profitez, mon bon ami, reprit-il, de la fortune qui nous touche, de notre amitié fructueuse, et des réjouissances qui arrivent. Ne vous inquiétez de rien, je pourvois en tout.
***
Quelle délicieuse stratégie, se dit-il, en recouvrant son visage de bandage de soin. C'était idée de génie Que d'avoir payé un brigand de bas étage, pour pousser à la bagarre, l'homme de main d'Arrow, dans une altercation dite de taverne. Bien entendu, ce qu'ignorait le malfrat barbotant au fond d'un lac, les Dieux pardonnent sa naïveté, c'était que son paiement n'était autre qu'une dague bien placée, entre deux côtes.
C'est donc en fin de matinée, qu'un vrai Alfred, alité et mal-portant, était remplacé par un faux Alfred à son bureau des réceptions, sans que personne n'en sache rien, tout méconnaissables qu'ils étaient.
C'est peu avant onze heures, qu'était arrivé, prestement à l'allure pour ainsi dire royale, le Hoèbmayle de sa Sainte Mage-uscule. Ce dernier, par coutume autant que par Securité, était en permanence accompagné de deux portes-épée d'expérience. Le visage dur, le geste autoritaire, ils s'avancèrent vers l'Alfred présent, tout de visage bandé.
Veuillez me conduire auprès de Monseigneur ! Lâcha-t-il, durement, ce qui donnait davantage sur le ton d'un ordre que sur celui d'une requête.
- Impossible, messire. Répondit l'agent d'une voix faussement fêlée, cause apparente d'une fausse blessure.
- Co ... Comment !? L'énervement se mit à poindre, se mêlant à l'incompréhension d'un refus. Chose peu commune pour gens puissants, et la voix des Dieux l'est autrement.
J'exige ! Poursuivit-il.
- Grand bien vous fasse, messire. Mais je ne puis vous faire conduire auprès mon maître, ordre de Monseigneur.
Il est dans la quiétude du Tout Puissant, et s'en remet à la volonté supérieure. Il ne peut être dérangé, et ce, d'aucune autre autorité. Il avait employé avec soin ses termes, et s'était interdit de parler des Dieux autrement qu'en des mots qui auraient pu laisser penser à leur rival, ce qui ne manquera pas d'augmenter le poids des accusations.
S'en fut trop. Le pontife messager s'excéda d'autant d'impertinence.
- Voyez ! Jeune homme, comme vous faites le mauvais serviteur des Dieux. Ôtez vous l'habit du mécréant, et accomplissez la volonté Divine !
Toujours plein d'un calme effrayant, la voix fêlée.
- La volonté Divine, ou la votre. Pensez bien messire, que je satisferais vos exigences s'il m'était donné de pouvoir le faire.
- C'est assez ! Suppôt de Satan !
En tapant bruyamment son talon sur le sol, les deux gardes pontificaux dégainèrent leur lame, superbes et chatoyantes.
- Vous dites vrai. Souffla l'homme. Et avec une incantation indicible, il fit apparaître un monstrueux Golem de feu, aux allures diaboliques.
Les trois représentants de la Mage-uscule froncèrent les sourcils, ne laissant pas cette bête peu commune de taille et d'apparence, émousser leur bravoure.
C'est alors que contre toute attente, l'homme bandé répéta l'incantation pour que se matérialise un second Diable aux mêmes artifices.
A l'image de deux jumeaux sortis des sept enfers, ils observaient scrupuleusement leurs potentielles futures victimes, sereins et immobiles.
Un effroi s'appesanti sur la troupe aux deux clefs croisées, car jamais de mémoire d'homme, il n'y eut témoin d'un mage capable d'invoquer plusieurs Feux Fols. Quand bien même nous pourrions qualifier ces monstruosités de Feux Fols, car ils semblaient davantage tenir d'un pacte diabolique avec le Malin, que d'une école de destruction.
Nul doute en était ! L'évêque Arrow base sa puissance, et celle de toute sa troupe confondue, dans la sorcellerie et les mauvais sorts. Le bûcher, la crucifixion, la purification par le fer blanc des Lames-Dieux. Voila tout ce que méritaient ces vilaines âmes, noircies par le péché de la tentation des forces inférieures.
Je dois avouer que chaque entreprise sur le jeu devient une épreuve de patience...
Tu as sans doute tenté de créer une flèche.
Le processus de fabrication pour les munitions de l'archer est légèrement different des autres produits.
Grosso modo, pour une flèche niveau 7, avec 90% de maîtrise de la compétence, sans outil, tu fais 0,6 flèche. Comme il te manque 0,4 pour en créer une entière, on t'explique que tu n'as pas assez de maîtrise.
Pour en réussir une, il te faudrait un outil niveau 7.
Je penche davantage vers des règles pas très claires plutôt que vers un bug.
De mémoire, Aé voulait intégrer une possibilité de limiter l'accès à l'entrepôt selon le grade au sein de l'Ordre propriétaire. Donc que le bâtiment soit fermé au public, je trouve ça même logique.
Apres, il souhaitait mettre en place un système de pillage aussi. Une action propre, permettant de récupérer du contenu sans avoir à tout détruire. Mais pour cela il faudra être patient encore un peu.
Les stocks des entrepôts ne sont pas inviolables. Tu étais d'ailleurs à deux doigts de réussir à y accéder. En prenant le pouvoir de la ville, tu aurais eu, légitimement, l'accès aux entrepôts.
Autrement, il y a toujours la possibilité de tout cramer.
Deux méthodes qui sont loin d'être irréalisables.
Perso, je trouve que c'est pas mal ainsi. Le pillage ultra simple ne me plaît pas, mais le fait de savoir que ça peut se faire tout de même, ça met du piment (cf, comme tu l'as dit, les Events d'Asterie. Il va falloir que je l'augmente d'ailleurs, parce qu'elle a bien bossé l'autre nuit).
Voici les ID :
Cuir niveau 8 (391493)
Cuir niveau 8 (422746)
D'ailleurs, l'ID n'est pas visible, que ce soit en vue 2D ou 1D.
Ils sont toujours au sol, et il est toujours impossible de les récupérer.
4% seulement, pour un enchantement n4 sans outil et 69% de maîtrise (le prix doit être à 172 ou 173).
Et chaque % de maîtrise en plus augmente la vitesse de 4%.
Vous partez avec la mauvaise base pour le cacul.
Le prix d'un enchantement est independant du prix total de l'objet dans la formule, pour le mineur, les prix sont à peu près :
N1 50, n2 77, n3 115, n4 170 et n5 260.
Pour le majeur, le tarif s'approche du double.